" Le cerveau reste l’organe le plus énigmatique suscitant l’intérêt des techniques d’investigation, dont l’imagerie médicale", IRM et Scanner, a affirmé le Pr. Fayçal Messaoudi, à l’ouverture de ces Journées organisées par la Société algérienne de radiologie et d’imagerie médicale (SARIM) et la Société algérienne de neurologie, à l’Ecole de santé militaire (Alger).

Pour ce neurologue, la contribution de l’imagerie médicale dans la compréhension du fonctionnement et dérèglement du cerveau est "très importante".
Ces nouvelles technologies sont "indispensables voire incontournables", en neuro-radiologie, pour le diagnostic et la thérapeutique, a-t-il ajouté.

De son coté, le pr. Aberrahmane Fergani, président de la SARIM, a abondé dans ce sens, soulignant que l’imagerie médicale, permet de "perfectionner le diagnostic du cerveau et de connaître par exemple le bilan d’extension d’une tumeur". Il a en outre indiqué que l’autre objectif de ces journées est de "donner aux étudiants un complément" d’enseignement en imagerie médicale.
L’IRM (image à résonance magnétique), permet un gain de temps "important" pour, aussi bien le patient que le radiologue, a estimé pour sa part le pr. Jacques Clarisse, neurologue à l’hôpital de Lille (France).

"Avec l’IRM, on peut faire jusqu’à 7.000 examens par an, a-t-il dit, dont 1/3 pour le cerveau, 1/3 pour les articulations et rachis et 1/3 pour les autres organes", a-t-il encore ajouté. Le Scanner est surtout utilisé pour les urgences de traumatismes crâniens et les AVC (accident vasculaire cérébral), a-t-il expliqué, alors que l’IRM, est indiqué pour les examens plus approfondis, des maladies lourdes (épilepsie,...), a-t-il affirmé. Technologie de pointe en constante évolution, l’imagerie médicale »donne une image de grande qualité, facilitant ainsi le travail d’interprétation du praticien", a-t-il dit. Grâce à ces nouvelles technologies, "nous avons des diagnostics précis avec de petites marges d’erreurs", a-t-il assuré.