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Le quotidien d'Oran | Algérie | 14/02/2007
En abordant les réformes menées dans son secteur, le ministre a relevé le déficit dont souffrent les hôpitaux, en matière de spécialistes. Il a indiqué que nos structures de santé manquent de spécialistes dans le domaine de la radiologie, gynécologie et l’anesthésie. Pourtant, dit-il, pas moins de 2.100 universitaires sortent chaque année des facultés de médecine. Le ministre a indiqué que ce problème a été déjà pris en compte et il sera réglé d’ici 2009. Le ministre a parlé, en outre, d’un manque d’infirmiers. «Nous avons pour le moment
1 infirmier pour 357 habitants, en France il y a, un infirmier pour 140 habitants. On compte d’ici 2009 atteindre la moyenne et garantir un infirmier pour 290 habitants», a précisé le ministre. Pour ce qui est de l’affectation des spécialistes vers les Hauts Plateaux et le Sud, Tou a indiqué que les 2.100 diplômés sortis des facultés de médecine, ont été tous affectés dans les Hauts Plateaux et le Sud. Le ministre a déclaré également qu’il n’y aura plus de transfert de malades pour des soins à l’étranger d’ici 2009. Il a expliqué que son département a déjà réduit le transfert des malades vers l’étranger. «Il y a seulement 9 maladies aujourd’hui qui nécessitent un transfert.
La facture a été réduite de 14 milliards de dinars à 3 milliards de dinars seulement et nous comptons faire plus», a-t-il affirmé en ajoutant que son ministère oeuvre pour assurer des formations spécialisées au profit des acteurs de la santé, notamment dans les soins qui suscitent un transfert à l’étranger. «Mais cette fois, nous n’allons plus envoyer des médecins se former à l’étranger pour une longue durée, mais on va plutôt faire appel à des spécialistes étrangers pour former nos médecins chez nous», a précisé le ministre. Pour Amar Tou, ce procédé «évitera une coupure entre le médecin et son milieu». Ce que ne dit pas le ministre, c’est que les pouvoirs publics ne veulent plus former des spécialistes qui préfèrent par la suite s’établir à l’étranger. En effet, selon le rapport du CNES de juillet 2005, des centaines de médecins ont quitté le pays pour aller travailler en France.
par M. Aziza
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