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Revue de presse

Aïn Témouchent : 2,3% de bébés meurent en phase périnatale

Le quotidien d'Oran | Algérie | 12/02/2007

La maîtrise de la croissance démographique est-elle prise en charge d’une manière efficace et efficiente par les départements ministériels dûment habilités ? Le programme national relatif à la prévention, la préservation et la protection de la santé de la mère et de l’enfant est-il suffisamment doté de structures adéquates et appropriées à l’échelle wilayale pour la prise en charge des cas nécessitant des urgences avérées ?

Ce domaine s’étale sur plusieurs volets liés à l’utilisation de la contraception, la surveillance périnatale, la lutte contre la morbidité et la mortalité maternelle et périnatale, la vaccination, la prévention contre le risque hémorragique et les indicateurs démographiques et de prestations des soins obstétricaux oeuvrant dans des conditions inappropriées et manquant le plus souvent de moyens adéquats, humain, matériel et structurel notamment. Le corps médical exerçant dans les UMC et hôpitaux de la wilaya d’Aïn Témouchent va être soulagé après l’ouverture de l’établissement hospitalier 240 lits «Docteur Benzerdjeb». Son ouverture a été reportée à maintes reprises et il a fallu que les autorités sanitaires dûment mandatées décident de l’ouvrir pour dispenser uniquement des consultations spécialisées, d’après un responsable de la DSP.

Pourquoi donc l’ouvrir partiellement, s’interrogent des observateurs locaux ? Y a-t-il véritablement des contraintes objectives pour le faire fonctionner à plein régime ? Sur ce plan, rien n’a filtré des responsables concernés, bien que la DSP ait reçu l’affectation de 14 praticiens spécialistes ayant permis l’amélioration des ratios en praticiens de 1 pour 821 à 1 pour 806 habitants.

Durant l’année 2006, l’on constate une nette prise de conscience dans l’utilisation de la contraception (1.190 patientes) dont 571 par voie injectable, un procédé qui était caractérisé par des appréhensions par le passé pour des raisons inexpliquées.

Ainsi, le nombre de plaquettes de pilules distribuées (gratuitement) est de 33.379. Cependant, l’option «insertion de dispositifs intra-utérins» (13 cas) reste à la traîne sans que le rapport de la DSP donne des explications sur le peu d’engouement afficher par les femmes.

S’agissant de la surveillance périnatale, le nombre de femmes captées intra-muros est de 11.382, dont 5.031 enceintes nouvelles et 6.351 anciennes. Il était souhaitable d’ajouter à ces chiffres ceux relatifs aux femmes enceintes captées extra-muros pour faire une lecture d’analyse exhaustive et des projections sur les comportements évolutifs des deux modes de captage de femmes enceintes, une lecture nécessaire à titre comparatif pour un premier temps. Cependant, sur les 11.382 captées, seules 5.531 ont accouché, donnant naissance à 5.527 bébés vivants. Le rapport ne précise pas si les femmes captées (5.851 cas) et n’ayant pas accouché intra-muros ont été évacuées vers les CHU ou prises en charge par leurs propres moyens au niveau de cliniques privées.

La lutte contre la morbidité et la mortalité maternelle et périnatale est un thème central qui a été débattu le mois dernier lors d’un séminaire tenu à l’hôtel Bel-Air d’Aïn Témouchent. L’intervenant, en l’occurrence M. Raymond Janssens, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance, a mis l’accent sur les grands défis que le gouvernement algérien doit relever en matière de mise en application des programmes de la phase périnatale pendant laquelle des efforts devraient être renforcés pour diminuer la mortalité et la morbidité infantile et maternelle, pour que chaque nouveau-né survive et chaque femme qui donne vie ne périsse pas». Dans ce contexte précis, le rapport de la DSP mentionne que 121 enfants de 0 à 28 jours sont morts en maternité et en pédiatrie. Cela représente par rapport aux naissances vivantes 2,3%, un taux inquiétant que les responsables et autorités sanitaires de la wilaya envisagent le réduire grâce aux efforts déployés par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Par Belhadri Boualem

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