« Lorsque le médecin part en congé, il n’est jamais remplacé », affirme-t-on. Les produits de bases pour prodiguer les premiers soins sont fournis au compte-gouttes. Souvent, ce sont les citoyens qui achètent leurs injections, ajoute-t-on. Ces derniers préfèrent ainsi se rabattre sur le dispensaire d’Ihadaden ou vers la polyclinique d’Iferhounène où il y a plus de moyens humain et matériel. L’inexistence d’une ambulance au centre de santé de Tizit rend l’évacuation urgente des malades vers l’hôpital de Aïn El Hammam difficile. L’idée de reconversion de cette structure sanitaire en une polyclinique n’a toujours pas fait son chemin malgré la demande pressante de la population locale qui survit difficilement dans cette région trop enclavée.

Lyès Menacer