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Revue de presse

Les Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU) bloquées pour les cancéreux : des patients sans traitement depuis six mois

El Watan | Algérie | 09/02/2017

Des patients sont restés sans traitement, alors qu’ils avaient bénéficié de premières cures et qui doivent être poursuivies. Des patients atteints de différents types de cancer, nécessitant des traitements spécifiques, dont l’immuno-oncologie, non encore enregistrés en Algérie, attendent depuis plus de six mois dans un désarroi total.

Les Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU), un moyen utilisé depuis des années pour mettre à la disposition des patients leurs traitements, sont simplement bloquées au niveau de la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, avons-nous appris.

« Aucune ATU n’a été délivrée depuis le mois de juin dernier. Même celles qui ont été signées sont bloquées à la PCH sur instruction du ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. La PCH attend justement le feu vert pour engager les lettres de crédit pour les acheter », nous confie notre source. En attendant, des patients sont restés sans traitement, alors qu’ils avaient bénéficié de premières cures et qui doivent être poursuivies.

Par ailleurs, les plus chanceux ont eu la possibilité d’aller se faire soigner à l’étranger dans le cadre de prises en charge pour soins à l’étranger avec la bénédiction des responsables du ministère de la Santé et de la CNAS. « Parmi ceux-là figurent les familles et les proches de la nomenklatura. Une prise en charge qui reviendra plus cher à la CNAS et dont ne profiteront que certains patients alors que l’importation de ces produits serait moins coûteuse. Une cure de traitement d’immuno-oncologie de 12 cycles revient à 12 000 euros et les patients ont besoin de 24 cycles. Le calcul est vite fait », précise notre source.

De nombreux produits sont actuellement en attente d’être enregistrés, les dossiers ont été déposés depuis sept à dix ans. Un problème que la direction la pharmacie n’arrive pas à maîtriser. « Nous n’avons plus rien à dire à nos patients qui viennent tous les jours réclamer leurs traitements. Des bons de commande ont été envoyés à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), mais rien n’a été fait à ce jour et nous sommes toujours en attente des 200 flacons commandés.

Le directeur de la PCH, que j’ai moi-même saisi, affirme que ce problème relève la direction de la pharmacie. De son côté, le directeur de la pharmacie renvoie cela à la révision de la procédure d’importation de ce type de produits, mais en attendant des patients décèdent », déplore le Pr Bouzid, chef de service d’oncologie au Centre Pierre et Marie Curie et président de la Société algérienne d’oncologie.

Il regrette la perte des chances pour les patients actuels et ceux qui viendront. Le comble, a-t-il encore souligné, est le fait d’avoir proposé à certains patients des prises en charge à l’étranger. « Je doute fort que ces patients bénéficient du même protocole que nous avons demandé, celui qui a été validé il y a 18 mois aux Etats-Unis, car en France ils ont leur protocole à eux. »

Bandelettes d’autosurveillance glycémique remboursées à 1500 DA

Les opérateurs, importateurs, producteurs et distributeurs ont été destinataires d’une correspondance du Comité permanent de remboursement du médicament les informant du nouveau tarif de référence de remboursement des bandelettes d’autosurveillance glycémique, qui est fixé à 1500 DA la boîte de 50 bandelettes.

Une décision qui prendra effet à partir du 1er mars 2017. Le comité de remboursement justifie cette nouvelle tarification par les nouveaux prix FOB fixés par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Une décision qui a pris de court les opérateurs de la pharmacie qui jugent que son application est précipitée. « Nous n’avons pas été informés de cette nouvelle tarification », a-t-on souligné.

Djamila Kourta

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