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Revue de presse

Hospitalisation ou soins à domicile : quelle alternative pour les malades atteints de cancer ?

El Moudjahid | Algérie | 24/01/2017

L’hospitalisation à domicile (HAD) est une formule de prise en charge médicale et paramédicale à domicile. Le patient doit pouvoir bénéficier chez lui de la même qualité et sécurité de traitement qu’à l’hôpital. Elle s’adresse donc à des patients qui seraient, en l’absence de telles unités équipées en structures hospitalières, tels que les malades atteints de cancer qui relèvent surtout de l’hospitalisation à domicile et non pas des soins à domicile qui consistent, quant à eux, en des actes ponctuels plus ou moins simples pouvant être effectués par un personnel paramédical formé sans l’assistance de médecins.

Le professeur Mansour Brouri, de l’EPH d’El-Biar, qui nous a reçus hier dans son bureau, a tenu à expliquer les deux formules « les malades cancéreux ne peuvent pas être pris en charge par les structures de soins à domicile, car ils sont atteints de pathologies graves, aiguës et chroniques. Ils sont donc traités par les unités d’hospitalisation (HAD), car l’ensemble des actes dont ils ont besoin sont médicaux et relèvent de ce fait d’une prescription médicale et d’un suivi spécialisé ». Le Pr Brouri a expliqué qu’« il s’agit souvent de patient atteint au stade avancé de leur maladie, dont l’état général s’est complètement dégradé. Ils sont dénutris, présentant des douleurs chroniques résistant souvent aux antalgiques usuels et sont exposés aux risques trombo-emboliques particulièrement fréquents au cours d’un cancer. » Le professeur a précisé que « les structures d’HAD doivent être ouvertes là où le besoin est ressenti : quand les hôpitaux publics sont surchargés pour augmenter leur performance et pour pouvoir dispenser une offre de soins plus spécialisée à l’hôpital et surtout pas là où l’établissement public hospitalier a un taux d’occupation de lits très bas comme c’est le cas dans certaines régions ». Et d’ajouter l’HAD ne relève pas de la gériatrie et ne remplacera en aucun cas cette spécialité qui doit être mise en place et enseignée dans les meilleurs délais. Elle ne remplacera également pas les structures spécialisées dans la prise en charge de la douleur dont on a grand besoin en Algérie, pour et laquelle un enseignement adéquat est aussi indispensable », précise-t-il. Par ailleurs, le Pr Brouri a indiqué que « là où les structures de HAD sont performantes et surchargées, il y a lieu d’ordonner aux unités de Soins à Domicile (SAD) de fusionner par la création de liens fonctionnels avec les unités HAD pour une activité plus importante et plus efficace. »

Le rôle important du service de médecine interne de l’hôpital Birtraria

Pour ce qui est des soins prodigués aux patients, le Pr Brouri a indiqué « l’aide gracieuse apportée par Clinica group, se limitait à la mise à disposition de 2 infirmiers et d’un psychologue, rémunérés par le laboratoire Astra Zeneca. Mais tous les médicaments et consommables nécessaires à la prise en charge des patients sont entièrement fournis par la pharmacie du service de médecine interne de l’hôpital Birtraria. »

Il y a lieu de rappeler que de 1999 à ce jour, l’équipe de l’hospitalisation à domicile a procédé à près de 3.000 hospitalisations… « Nous avons effectué plus de 37.000 visites, soit environ cinq visites par malade. C'est-à-dire que le malade est examiné et traité chez lui par l’équipe de l’unité HAD. Les pathologies prises en charge sont variées. Cela peut aller des problèmes respiratoires, cancéreux, cardiovasculaires aux AVC, escarres, etc. », a-t-il expliqué.

L’équipe de l’HAD a été également formée pour la prise en charge de la douleur, selon les responsables de l’unité HAD, depuis 2006, date de l’ouverture de l’unité antidouleur, la prise en charge de la douleur des malades atteints de cancer est en nette augmentation.
On compte plus de 550 cas de cancer pris en charge, dont 90% l’ont été à un stade terminal dans le cadre des soins palliatifs et d’accompagnement en fin de vie.

Wassila Benhamed

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