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El Moudjahid | Algérie | 25/02/2006
Les spécialistes de maladies cardiovasculaires ont souligné vendredi à Alger que l’angioplastie et le stent s’imposent depuis 10 ans en Algérie comme procédés efficaces par excellence dans le traitement des sténoses artérielles.
L’angioplastie est une opération chirurgicale consistant à
réparer ou remodeler un vaisseau à l’effet de le désobstruer.
Le stent est une petite prothèse (7mm) en forme de spirale servant à
maintenir ouvert un vaisseau sténosé pour y assurer la circulation
du sang.
Les participants à une rencontre organisée par la société
algérienne de cardiologie ont indiqué que ces deux procédés
très répandus dans les pays développés ont été
adoptés en Algérie dans une période de transition des maladies
infectieuses aux pathologies lourdes.
Le professeur Djamel-Eddine Nebouche, président de l’association,
a souligné la nécessité d’inscrire l’angioplastie
dans un plan national. Selon le professeur Nebouche, un avis qui n’est
toutefois pas partagé par des confrères d’autres cliniques,
plusieurs structures spécialisées dans ces thérapies ne
sont pas dotées des équipements nécessaires dont la répartition
reste inégale à travers le territoire national.
Le secteur privé a joué un rôle prépondérant
en la matière car il bénéficie du matériel nécessaire
mais une grande faille le sépare du secteur en terme de coût des
prestations et des prises en charge médicales par la Caisse de sécurité
sociale, dira le professeur Nebouche, qui est chef de service du CHU Nefissa
Hamoud (ex-Parnet).
Il préconisera un plan national intégrant les maladies cardiovasculaires
au titre des priorités de la santé publique.
Le professeur Bougherbal a pour sa part exprimé ses craintes quant à
une évolution des maladies cardiovasculaires et de l’hypertension
artérielle, premier facteur de mortalité en Algérie, soulignant
à cet égard la nécessite de la prévention et de
la formation.
Concernant le transfert des malades à l’étranger, le professeur
Bougherbal a indiqué qu’il a chuté de 12 000 cas en 1985
à 1500 en 2000 puis 1325 en 2005.
Parmi les malades transférés à l’étranger,
560 souffrent de maladies cardiaques dont 360 enfants présentant des
malformations congénitales du cœur.
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