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Revue de presse

1,5 million d’Algériens atteints de maladie rénale chronique

Le jeune indépendant | Algérie | 27/11/2016

La situation et les perspectives de la greffe rénale, l’évolution de la prise en charge de l’insuffisance rénale dans les pays du Maghreb, les complications infectieuses et cardiovasculaires de la transplantation rénale, ainsi que les aspects thérapeutiques de l’anémies chez les IRC dialysé en Algérie ont été au Centre des débats du 23e congrés national de néphrologies et du 6e congrés maghrébins de néphrologie qui s’est clôturé hier à l’hôtel El Aurassi à Alger.

« La transplantation rénale n’est pas au niveau souhaité, entre 200 a 300 transplantation rénale sont effectuées annuellement alors que 7000 algériens sont en attente de greffe a indiqué le président de la SANDT et également chef de service au CHU de Beni Messous, le Pr Messaoud Saidani.

Le spécialiste a fait savoir que le remplacement d’organe reste le traitement idéal de l’insuffisance rénale. Ce traitement connaît un développement progressif, hélas limité au donneur vivant apparenté

Le prélèvement du rein sur cadavre s’imposera de lui-même dans les années à venir, comme un besoin de santé publique et permettra la mise à niveau des hôpitaux choisis pour une performance multidisciplinaire impliquant une logistique importante.

Le Pr Saïdani, a noté qu’ « environ 300 greffes ont été réalisées en 2015 et le nombre total de patients greffés en Algérie est de 1 351, soit une prévalence de 3.8%, ce qui est en deçà des besoins. Le spécialiste a expliqué que « les deux principales causes sont la néphro-angiosclérose (30 %) et la néphropathie diabétique (20 %).

L’hypertension artérielle et du diabète sont les deux pathologies se classant en tête de liste des maladies affectant la bonne santé des Algériens. En 2016, prés de 23 900 patients en insuffisance rénale terminale (IRT) sont traités par épuration extra rénale et greffe rénale en Algérie, dont 91% par dialyse, 3% par dialyse péritonéale et seulement 6% par greffe rénale.

En Algérie, tous les insuffisants rénaux sont traités. Cet indicateur d’accès aux soins est une fierté nationale et reflète une prise en charge équivalente à celle des pays émergents économiquement comparables, à l’instar des pays de l’Afrique du Nord, est-il signalé.

Cet essor de la prise en charge de l’IRT doit son succès au développement des capacités locales, à savoir la formation avec l’ouverture d’une post-graduation en néphrologie, dès octobre 1988, ayant permis la formation de plus de 600 néphrologues déployés sur le territoire national.

Il y a aussi le développement d’une industrie pharmaceutique nationale qui a sécurisé l’approvisionnement des différents matériels et consommables et permis une meilleure maîtrise des coûts.

Dans le monde, le nombre de patients traités pour insuffisance rénale chronique terminale a été estimé en fin d’année 2013 à 3,2 millions de patients avec un taux de croissance d’environ 6%, et continue d’augmenter à un taux nettement plus élevé que celui de la population mondiale.

Sur ces 3.200.000 patients IRCT, environ 2.522.000 ont été traités par dialyse (hémodialyse et dialyse péritonéale) et environ 678.000 personnes vivaient avec une transplantation rénale, soit 70,3% patients en hémodialyse, 8,4% en dialyse péritonéale et 21,2 % transplantés.

La dialyse est l’échec de la néphrologie

Les spécialistes ont soulignés que « La population souffrant d’une atteinte aux reins est en constante augmentation. Quand les reins fonctionnent à moins de 10 % de leurs capacités, le recours à la machine est inéluctable.

Il n’en demeure pas moins que ce traitement est non seulement coûteux mais surtout très lourd pour le patient, qui doit subir, sa vie durant, des séances de 4 heures, trois fois par semaine. La, on dit que « La dialyse est l’échec de la néphrologie.

Le coût d’une greffe varie entre 100 à 120 millions de centimes
Alors que le coût des transplantations rénales est inférieur à celui des séances d’hémodialyse, les spécialistes ont affirmé que le recours en Algérie à la greffe rénale à partir d’un donneur en mort encéphalique doublera sensiblement le nombre de greffes.

Il faut savoir que le coût d’une greffe varie entre 100 à 120 millions de centimes alors que les séances d’hémodialyse coûtent annuellement par patient 1 million de dinars, affirmant que la greffe rénale coûte dix fois moins en Algérie comparée d’autres pays notamment les pays arabes.

Il est à noter que le remplacement d’organes reste le traitement idéal de l’insuffisance rénale. Ce traitement connaît un développement progressif mais limité au donneur vivant apparenté.

Le prélèvement du rein sur cadavre s’imposera de lui-même dans les années à venir, comme un besoin de santé publique et permettra la mise à niveau des hôpitaux choisis pour une performance multidisciplinaire impliquant une logistique importante.

Il est d’autant plus nécessaire de développer la transplantation rénale en Algérie pour des raisons de coûts. Les spécialistes ont souligné que le remplacement d’organe reste le traitement idéal de l’insuffisance rénale.

Ce traitement connaît un développement progressif mais limité au donneur vivant apparenté.
Le prélèvement du rein sur cadavre s’imposera de lui-même dans les années à venir, comme un besoin de santé publique et permettra la mise à niveau des hôpitaux choisis pour une performance multidisciplinaire impliquant une logistique importante, dit-il.

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