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El Moudjahid | Algérie | 28/11/2016
L'Association algérienne de solidarité avec les malades respiratoires Asmaresp a appelé à Alger, les pouvoirs concernés, notamment le ministère de la Santé, à prendre en charge les malades souffrant de BPCO.
L'Association algérienne de solidarité avec les malades respiratoires Asmaresp a appelé à Alger, les pouvoirs concernés, notamment le ministère de la Santé, à prendre en charge les malades souffrant de BPCO. Lors d’un point de presse organisé en marge d’une conférence animée, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la BPCO, le président de l’association, Rachid Sadaoui, a déclaré que « cette maladie est actuellement la troisième maladie mortelle après les cancers et les maladies cardiaques dans le monde ».
Et d’ajouter : « Sa source et le tabagisme qui est en train de proliférer dans les sociétés. Il y a 5% de la population qui est atteinte de cette maladie. » M. Sadaoui a expliqué que « souvent les malades ne sont pas diagnostiqués à temps et même dans certains cas les professionnels de la santé ne la connaissent pas. » En effet, la BPCO n’a rien à voir avec l’asthme, elle est due généralement au tabac et à d’autre maladies du poumon. Le président de l’association a indiqué que « les malades ont besoin d’oxygénothérapie à domicile, ils ont besoin d’appareil d’oxygène, et ces appareils ne sont pas encore pris en charge par les caisses de sécurité sociale ». Ajoutons à cela, M. Sadaoui a déclaré que « les malades aidés par l’association sont oxygéno-dépendants à raison de plus de 15 heures par jour, et ne sont pas pris en charge à domicile et ils ne peuvent pas se déplacer et ont d’autres maladies qui se greffent à celle-ci ». M. Sadaoui a tenu à indiquer qu’« un seul appareil coûte 160.000 da, beaucoup de malades ne peuvent pas se permettre de l’acheter ». Il y a lieu de noter, qu’en 2008, l’association avait souscrit un projet avec l’Union européenne et ONG 2, qui ont donné une enveloppe financière qui a permis d’acheter 40 appareils.
Wassila B.
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