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Revue de presse

Assistance médicale à la procréation - Des résultats satisfaisants en attendant la Sécurité sociale

El Watan | Algérie | 25/02/2006

La prise en charge de ce type de traitement par la Sécurité sociale reste encore un problème posé par les praticiens et les couples bénéficiaires des nouvelles techniques de la PMA qui ont transformé la vie de dizaines d’entre eux.
C’est du moins ce qui ressort des deuxièmes journées scientifiques de la clinique Fériel d’assistance médicale à la procréation organisée, hier, en collaboration avec les laboratoires Organon à l’hôtel Sheraton.

Cette journée qui a réuni des spécialistes de renommée internationale a permis aux médecins algériens de se familiariser avec les nouvelles techniques plus pointues et les études récentes faisant l’écho des expériences vécues dans les centres de PMA à l’étranger. Outre les aspects purement techniques liés aux procédés de la technique, les spécialistes ont mis l’accent sur le problème d’infertilité et ses causes. Pour docteur Nedir, directeur de la journée et de la clinique Feriel, la stérilité est aujourd’hui beaucoup moins taboue qu’autrefois.

60 % chez les hommes

Il a signalé que la stérilité en Algérie est plus masculine que féminine, contrairement à ce que l’on veut faire croire. Elle est de près de 60% chez les hommes et de 50% chez les femmes. Après avoir fait une présentation des techniques utilisées dans son centre, docteur Nedir a évoqué le problème de non-remboursement par la Sécurité sociale du traitement : « Une ordonnance revient entre 80 000 à 100 000 DA. Il est aussi souhaitable qu’au moins deux tentatives de FIV (fécondation in vitro) soient prises en charge par la CNAS. » Docteur Nedir a précisé que la Sécurité sociale française rembourse quatre tentatives de FIV traditionnelle aux couples et jusqu’à six essais pour l’insémination. Il est à signaler que l’injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) est aussi remboursée. Les causes de l’infertilité sont aussi dues, selon les intervenants, au vieillissement des mamans. Pour docteur Achour, chargé d’AMP à la clinique Feriel, qui est revenu sur la prise en charge des femmes de 40 ans et plus en Algérie, il est important de lancer une campagne de sensibilisation pour faire un enfant précocement.

Des résultats importants

Car pour lui, la chute de fertilité est une réalité incontournable et les chances de procréer diminuent. Face au vieillissement des ovaires et les anomalies hormonales, il est plus difficile de procréer. Avec les méthodes d’assistance médicale à la procréation utilisées dans le centre, on a pu avoir des résultats très importants. Ils varient entre 10% à 15% de succès. Il a signalé que durant l’année 2004 à 2005, la clinique a enregistré un taux de grossesse de 13% pour des femmes âgées entre 40 et 41 ans et 10% pour celles âgées de 42 à 43 ans. Il est par contre entre 28 à 30% pour celles âgées de 36 ans. Il a signalé aussi que les patients sont sélectionnés. « Ces techniques ne sont pas utilisées chez des personnes à l’âge avancé, et seulement, si la santé de l’ovaire est favorable à ce type de techniques », dira-t-il. Abondant dans le même ordre d‘idées, pour les professeur André Hazout et Boubli Léon, venus respectivement de Marseille et de Paris, il est préférable de faire des enfants très tôt. Ce qui évite, d’après eux, des grossesses à risques. « Une grossesse à 40 ans peut engendrer des complications pathologiques telles que l’hypertension artérielle et autres », ont-ils précisé. Pour ces deux spécialistes, les techniques de la PMA ont un intérêt particulier pour certaines femmes qui ont subi des interventions chirurgicales par le fait de congeler leurs ovocytes. Le problème de la périménopause a été également abordé par docteur Jamin Christian de Paris, qui estime que le principal ennemi de la fertilité est l’âge.

Djamila Kourta

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