Les localités de Ibn Ziad, Hamma Bouziane, Zighoud Youssef, Daksi, Djebel Ouahch, El-Khroub, Salah Deradji, El-Meridj, l’école paramédicale et le secteur sanitaire centre ont donc bénéficié de cet apport. Cela devrait permettre le transfert de malades mais surtout d’intervenir dans les cas les plus urgents. Cette opération, qui entre dans le cadre sectoriel, arrive à point nommé pour dissiper certaines équivoques mais elle n’est pas limitée à ce seul secteur. Le CHU Benbadis, qui incarne le fer de lance de la santé de la wilaya, va de son côté bénéficier d’une enveloppe de près de 50 milliards de centimes, une manne financière jamais débloquée auparavant.

Pour les détails, ce sera le SAMU qui devrait bénéficier de dix ambulances, dont cinq seront médicalisées. Mais il ne sera pas le seul à améliorer ses conditions de travail. Le centre antituberculeux, les centres d’hémodialyse, l’Anapat, ainsi que de nombreux labos vont pouvoir envisager l’avenir avec beaucoup plus de sérénité et verront donc arriver du matériel flambant neuf. A ce sujet, M. Damache signale la réception de tables de radiologie, de lithotripteurs, de 20 fauteuils dentaires, de 20 générateurs d’hémodialyse, dont dix seront affectés au centre spécialisé de Daksi, 7 à Ali Mendjeli et 3 seront placés en réserve pour pallier d’éventuels défaillances. Mais ce qu’il importe de souligner, toujours selon notre interlocuteur, c’est l’entrée en service dès mars prochain du scanner du CHU, alors que pour ce même établissement, l’IRM (imagerie à résonance magnétique) serait réceptionnée fin juillet de cette année.

Les centres de soins les plus éloignés et les plus démunis vont donc pouvoir tirer profit de cette mise à niveau, qui devrait logiquement se répercuter sur la prestation de service de tout le secteur et humaniser toutes les structures sanitaires. Par ailleurs et au sujet des nouvelles circulaires concernant les visites des malades, M. Damache estime que cela doit se faire avec souplesse et demande de la compréhension des deux côtés, autrement dit de la part des services hospitaliers mais également du côté des parents des malades. Avant toute chose, il nous faut penser, dit-il, au bien-être des patients, à leur rétablissement, tout en évitant la propagation de microbes et virus qui peuvent être la cause directe de gros ennuis de santé.

Par Rahmani Aziz