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Le quotidien d'Oran | Algérie | 08/02/2007
Cependant, l’on constate, à travers les statistiques établies par la DSP de la wilaya, que la ville d’Aïn Témouchent occupe le premier rang avec 190 cas de MDO, suivie de Béni-Saf avec 90 cas. Les deux villes totalisent 280 cas, soit 45% de la totalité des MDO.
Les renseignements auraient été plus intéressants et assez significatifs s’ils avaient abordé les aspects liés aux poches sociales où se sont déclarées les MDO et les conditions de vie des sujets atteints.
La montée effrayante de la tuberculose suscite indubitablement des préoccupations majeures, non pas uniquement pour le secteur de la santé mais aussi pour les pouvoirs publics et les autorités sanitaires à différents niveaux décisionnels et exécutifs. Pour l’heure, ces préoccupations demeurent une inquiétude avérée sur le plan préventif, mais en matière de statistiques l’on n’est pas renseigné sur les cas de MDO enregistrés extra-muros, car il existe des habitudes de la société qui refuse de déclarer de telles pathologies.
Il semblerait que pour ces causes et autres non dévoilées dans le rapport, que la DSP envisage «d’entamer durant l’année 2007, une étude d’analyse spécifique relative aux cas de tuberculose déclarés» pour, cite-t-on, «aboutir aux conclusions finales à même de tracer une conduite pour éradiquer les causes pathologiques de la maladie à transmission rapide». On aurait aimé que le rapport aille en profondeur pour déterminer le BET auquel sera confiée cette étude d’une grande portée en matière de statistiques épidémiologiques et qui constituera un instrument de travail approprié pour les campagnes d’évaluation futures.
Par ailleurs, le document mentionne «99 cas de toxi-infection alimentaire collective (TIAC)» signalés par les différents SEMEP de la wilaya. Un pic de «64 cas a été comptabilisé lors du 3ème trimestre 2006», note-t-on. Il découle de ce seuil avéré important que l’intoxication, dont les causes n’ont pas été précisées, suscite des inquiétudes non des moindres pour les autorités sanitaires de la wilaya. Et tant que le marché informel, qui a pris, certes, des propositions considérables ces derniers temps, demeure non contrôlé, l’on s’attend à une tendance similaire au cas où les structures de contrôle de l’ensemble de l’environnement multisecteurs ne développent pas une stratégie commune de lutte pour éradiquer ce fléau.
Par Belhadri Boualem
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