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Revue de presse

Prise en charge de la douleur : Appel à la réalisation de structures spécialisées

El Moudjahid | Algérie | 04/10/2016

L’évaluation et la prise en charge de la douleur doit constituer un véritable enjeu de la santé publique en Algérie. L’évaluation et la prise en charge de la douleur doit constituer un véritable enjeu de la santé publique en Algérie. Certes, beaucoup a été fait pour l’amélioration de la prise en charge des malades, mais, jusqu’à aujourd’hui, on n’a pas pensé à l’ouverture de structures spécialisées dans la prise en charge de la douleur, en raison de l’absence de textes réglementaires.

Contacté hier par nos soins, le professeur Mansour Brouri, chef de service de médecine interne à la villa du Traité, hôpital Birtraria - El-Biar, nous a déclaré que « la prise en charge de la douleur chronique est au stade embryonnaire dans notre pays , l’importance de cette maladie est très mal perçue par les praticiens et les spécialistes et minorée par les équipes médicales d’où l’impératif de la mise en place d’un enseignement de la prise en charge de la douleur viserait aussi bien les médecins généralistes, le personnel paramédicales et les spécialistes ». Selon le Pr. Brouri la douleur n’est pas une fatalité « c’est un mal que nous devons combattre », a-t-il estimé. Et d’ajouter : « ceci se fait en commençant par la formation des formateurs et la nécessité de créer de structures antidouleur avec comme objectif une consultation antidouleur dans la plupart des établissements qui évolueraient vers les unités et elles-mêmes, progressivement deviendraient des services ou centres antidouleur en répondant à un cahier de charge propre ».

Le Pr. Brouri précise qu’« en procédant ainsi, on peut espérer disposer dans les cinq à dix ans d’un centre antidouleur dans chaque centre anti-cancer CAC et CHU, d’une unité antidouleur dans chaque établissement hospitalier spécialisé EHP et d’une consultation dans chaque EPSP ». On assiste à l’ouverture d'unités de prise en charge de la douleur au niveau des nouveaux centres de lutte contre le cancer à travers le pays dans le cadre du nouveau plan de lutte contre le cancer (2015-2019) mais on ne parle pas de la réalisation de structures dédiées à la prise en charge de la douleur ».

La douleur post-opératoire

Les interventions chirurgicales peuvent toutes provoquer une douleur postopératoire et l’intensité de la douleur dépend de l’acte chirurgical et de la durée de l’intervention. Elle est importante lors des 12 à 24 premières heures après l’intervention, puis elle décroît lors des jours suivants.
Seul 5 à 20% des patients ne souffrent pas après une intervention. Sa prise en charge est essentielle, car la vie des patients est très difficile et leur retour au travail souvent impossible.

Les spécialistes ont estimé que « les composantes de la douleur postopératoire sont multiples, elles peuvent être cutanée relative au traumatisme de l’incision, viscérale et conséquence des traumatismes chirurgicaux, caractérisée par une douleur localisée au niveau du foyer opératoire ou au niveau d’une zone de projection pariétale ».

Selon sa durée et son intensité, la douleur laisse des traces sur le psychisme, la mémoire et le comportement. Sur le plan respiratoire, les spécialistes ont expliqué qu’« on observe une diminution de la capacité vitale par blocage volontaire ou involontaire des muscles thoraciques, abdominaux ou diaphragmatiques, contracture réflexe des muscles thoraciques inhibant la toux et limitant l’inspiration profonde, une distension ou compression abdominale pouvant limiter les mouvements du diaphragme.»

Et d’ajouter : « Il existe des perturbations circulatoires et métaboliques avec augmentation du débit cardiaque, de la pression artérielle, de la consommation d’oxygène. Il existe aussi des perturbations gastro-intestinales, à type d’iléus exprimant un ralentissement du péristaltisme. Ce mécanisme réflexe se retrouve également au niveau du tractus urinaire, entraînant des rétentions. On observe également, une augmentation du risque de thrombophlébite postopératoire par retard de la mobilisation et du lever du patient, responsable d’une fonte musculaire. Et un retentissement sur l’humeur et le comportement avec possibilité d’état d’agitation et d’agressivité et modification du rythme nycthéméral. »

Wassila Benhamed

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