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Revue de presse

Fin de fonction et départ à la retraite des professeurs chefs de service : c’est la cacophonie

Liberté-Algérie | Algérie | 22/09/2016

C’est visiblement dans la précipitation que la mise à la retraite des professeurs et chefs de service a été décrétée sans que l’on tienne compte de l’impact sur le fonctionnement futur des établissements hospitaliers, d’une part, ni du caractère juridique que doit revêtir une telle démarche, d’autre part. C’est du moins ce que dénonce le collectif des anciens membres fondateurs et anciens responsables du Syndicat National des Professeurs et Docents en Sciences Médicales (SNPDSM).

Dans une déclaration transmise hier à notre rédaction, le collectif en question fait part de sa participation à l’assemblée générale du Snechu, qui s’est déroulée lundi dernier, et exprimer leur satisfecit quant “au bon déroulement de la rencontre et à la sérénité qui a prévalu tout le long des débats”. Il n’est pourtant pas si évident de garder son calme pour les chefs de service touchés par les départs plutôt “forcés” de leurs postes respectifs tout en redevenant simples professeurs et parfois même sous les ordres de celui qu’ils ont formé car ils seront remplacés par des intérimaires en attendant le concours dont la date n’est toujours pas fixée.

La mise en application de ladite décision devrait intervenir au plus tard vendredi prochain et concerne pas moins de 110 postes au lieu des 202 prévus initialement.
Il se trouve qu’en mars dernier, le Premier ministre, dans une instruction, avait annoncé que “tout professeur chef de service âgé de 65 ans doit quitter son poste de chefferie de service et ceux ayant atteint 70 ans doivent faire valoir leur droit à la retraite, quel que soit le grade d’un hospitalo-universitaire”. Or, en ce début du mois d’août, une nouvelle instruction est venue annuler la première instruction interministérielle et décider d’une rallonge de deux ans pour le départ de la chefferie de service, soit 67 ans au lieu de 65. Joint par téléphone, le professeur Brouri a insisté sur “l’illégalité” de cette décision expliquant qu’“il n’existe pas d’âge à la retraite pour notre catégorie et nous sommes d’accord pour qu’elle soit définie par des textes clairs et précis mais en attendant, il faut agir dans la sérénité”. Il est d’ailleurs bien précisé dans le communiqué en question “la convergence des points de vue de l’ensemble des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, tous grades confondus, se rapportant à l’ensemble des points inscrits à l’ordre du jour tels qu’adoptés avec une forte conviction par l’assemblée générale souveraine”. Les points consistaient pour l’essentiel en le retard des paiements des rappels de salaires des maîtres assistants nouvellement promus, ainsi que la réduction drastique du budget alloué aux congés scientifiques des enseignants.

Les enseignements à tirer du dernier concours et le rétablissement des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires dans leurs prérogatives pédagogiques et académiques, pleines et entières, jusque-là entravées par la mainmise de l’administration de tutelle qui devrait se limiter à la simple gestion logistique des épreuves.
Par la même occasion, l’attention a été attirée sur le déroulement des tirages au sort des membres des jurys qui n’ont pas encore intégré le principe de séance publique ouverte à tous les enseignants concernés qui le souhaiteraient. L’occasion aussi de revenir sur la préoccupation actuelle concernant aussi bien la mise de fin de fonction de la chefferie de service que le départ proprement dit à la retraite et adopter à l’unanimité “le principe du gel de l’application de toutes les mesures édictées, en raison de leur non-conformité avec les dispositions légales et réglementaires, et de leur anticonstitutionnalité”.

Il est question, également, de la revalorisation de la pension de retraite à 80% du salaire ou mieux encore une retraite évolutive, indexée sur le salaire du corps des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires encore en exercice, qui doit être un préalable nécessaire à tout départ à la retraite et à toute fin de fonction de la chefferie de service.

Nabila Saidoun

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