En prévision du lancement de ses activités, l’unité de fabrication de vaporisateurs pour le traitement des bronchites et de l’asthme, sise à N’Gaous dans la wilaya de Batna, vient d’entamer la phase des premiers tests de production. Selon Mostefa Benkoreichi spécialiste en pharmacie et promoteur de ce projet d’investissement, repris hier par l’APS, l’unité attend la finalisation des procédures d’usage auprès des instances compétentes pour entrer en production.

Il a annoncé que son unité mettra en service, dans un premier temps, une seule chaîne de production qui tournera avec une seule équipe pour produire 10 000 unités/jour. « L’unité augmentera progressivement ses capacités dès le démarrage d’une seconde chaîne de production animée par d’autres équipes de travail pour parvenir à produire annuellement un million d’unité », a indiqué Mostefa Benkoreichi. Le pharmacien a informé que son unité emploiera au début 40 travailleurs et portera ce nombre à 400 lorsqu’elle fonctionnera à plein régime. Il a aussi indiqué que son usine fabriquera au début des produits médicaux à base d'eau de mer et de sérum physiologique lors de la première phase d’adaptation des travailleurs, essentiellement des pharmaciens et des laborantins, aux installations, avant de lancer la production des médicaments dont la gamme inclura des produits algériens et d’autres sous licence d’une société pharmaceutique italienne. Il a fait aussi savoir que son unité est capable de produire théoriquement dix millions de flacons et précisé que la production de l’unité va adapter son niveau de production en fonction de la demande du marché.

Toujours selon cette même source, l’unité de fabrication de vaporisateurs, un projet retenu par l’ex- Comité d’assistance à la localisation et la promotion de l’investissement et de régulation du foncier (Calpiref), a nécessité la mobilisation de 500 millions de dinars. Par ailleurs, il faut souligner que l’entrée en production de l’unité va ainsi augmenter l’offre nationale en produits pharmaceutiques. Ils seront donc 41 producteurs implantés sur tout le territoire national. Soulignons que l’unité de N’Gaous vient s’ajouter à d’autres, mêmes si celles-ci sont plus importantes en volume de production et en montant financier investi. Ainsi, la première place revient au laboratoire français Sanofi qui détient 15% de parts de marché, suivi de Hikma pharma, Saïdal, GSK, Novartis, Pfizer, Novo&Nordisk, l’américain MSD et enfin du français Roche. Rappelons enfin que les importations de produits parapharmaceutiques, selon les Douanes algériennes, se sont élevées au premier trimestre 2016 à 20,141 millions de dollars (420,388 t), ce qui a décidé l’Etat à s’engager dans le développement de l’industrie pharmaceutique.

Z. A./APS