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El Moudjahid | Algérie | 30/01/2007
"Même si la forte fréquence d’autres maladies transmissibles arrive encore à éclipser le cancer, il n’en demeure pas moins que cette pathologie est assez répandue à Blida et dans les wilayas limitrophes et constitue l’une des préoccupations des responsables du secteur de la santé", est-il souligné. Selon un cancérologue du même centre, cette structure a eu à prendre en charge un nombre croissant de cancéreux dont la maladie est souvent à un stade avancé d’où, dira-t-il, les difficultés de prise en charge efficace, car les chances de guérison d’un cancéreux sont plus grandes quand le diagnostic est précoce et le traitement rapide.
S’agissant des causes de cette pathologie, le même cancérologue note que même si elles ne sont pas clairement définies pour plusieurs types de cancer, il est établi d’une façon sûre qu’il y a un lien évident entre le tabagisme et le cancer broncho-pulmonaire.
En ce qui concerne la prévention contre cette maladie, un autre cancérologue du même centre a mis l’accent sur les travaux de recherche qui sont menés actuellement à travers le monde dans le domaine de la lutte contre le cancer. La recherche médicale contre le cancer, a-t-il dit, vise à mieux comprendre les dérèglements à l’origine du comportement cancéreux et porte également sur la prévention, le dépistage et le traitement du cancer.
"Cette pathologie mobilise d’innombrables institutions à travers le monde, aussi bien dans les universités, les hôpitaux, les centres de lutte contre le cancer et au sein d’organismes privés, notamment dans l’industrie pharmaceutique", a-t-il soutenu. Le centre anticancer de Blida, bâtiment de quatre niveaux, édifié sur le site de l’hôpital Frantz Fanon, a grandement contribué à alléger la pression exercée sur le centre Pierre et Marie Curie d’Alger, a-t-on indiqué.
Mise en service en 1993, cette structure pluridisciplinaire, dispose, selon M. Zorgui, directeur de cet établissement, d’une capacité d’accueil de plus de 180 lits répartis entre les services de chirurgie, radiothérapie, d’hématologie et d’oncologie médicale, services qui assurent la consultation et l’hospitalisation.
Ce centre présente, selon M. Zorgui, la particularité "d’assurer aux malades atteints par cette affection, un traitement coordonné par une même équipe médicale suivant une répartition fonctionnelle homogène et interdépendante des tâches spécifiques à chaque service depuis le diagnostic jusqu’au contrôle et le suivi du malade". Cette organisation dans la prise en charge des cancéreux a été adoptée toujours dans le souci d’éviter les déplacements contraignants des patients déjà usés par la maladie, a précisé la même source.
Outre les différents services d’accueil, de consultations externes et de radiothérapie, ce centre dispose d’un bloc opératoire constitué de trois salles d’opérations complètement équipées et de deux bombes à cobalt pour l’irradiation des tumeurs cancéreuses, d’un accélérateur linéaire fonctionnel depuis 2006 et qui sera couplé à un micro multi-lames pour faire de la radio-chirurgie cérébrale à partir du mois de mars prochain.
200 cancéreux transférés chaque année à l’étranger
Ce centre est également équipé d’un simulateur
(table de radiologie) et de trois projecteurs de sources pour traiter le cancer
du col de l’utérus.
Outre le matériel de radio chirurgie de dernière génération
acquis par le centre en 2006, un équipement qui permet de traiter par
rayons les tumeurs cérébrales non opérables sans affecter
les tissus sains, le centre compte acquérir en 2007 un simulateur et
un scanner.
L’acquisition de ces nouveaux équipements, indispensables dans la prise en charge de cette maladie, est vivement souhaitée par les responsables de ce centre dont le seul souci est de prendre en charge convenablement cette maladie et d’éviter le transfert des malades à l’étranger.
Dans ce contexte, il y a lieu de rappeler que 200 cancéreux sont transférés
chaque année à l’étranger pour une prise en charge
dont le coût est estimé à 35.000 euros pour chaque malade,
a indiqué le professeur Boualga.
Cet argent pourrait être utilisé pour l’achat de cinq accélérateurs
linéaires pour équiper les autres centres anti-cancer implantés
à travers le pays, a estimé ce professeur avant de souligner la
nécessité d’investir dans la formation du personnel spécialisé
dans le domaine du cancer et de le valoriser.
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