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El Moudjahid | Algérie | 29/01/2007
Dans un pays comme la France, le premier vaccin anti-HPV indiqué dans la prévention des cancers du col vient d’être lancé au prix de... 145 euros la dose. Sachant que 3 doses sont nécessaires pour une immunisation, c’est évidemment bien trop cher pour les pays du Sud.
Comme l’explique Arletty Pinel, responsable de la santé génésique au FNUAP, le Fonds des Nations unies pour les activités de population, «nous ne savons pas quel sera le prix final du vaccin dans les pays en développement. Mais on peut être certain qu’il constituera un sérieux défi à son introduction rapide là où on en a le plus besoin».
Rappelons que chaque année dans le monde, 250 000 femmes meurent d’un cancer du col de l’utérus. Parmi ces victimes, 9 sur 10 sont dans des pays en développement…
Un gène responsable du cancer du pancréas ?
On a découvert un gène responsable du cancer du pancréas ! Son nom ? Palladin. Une équipe américaine l’a isolé après s’être penchée sur le génome de 4 générations d’une même famille… dont 18 membres avaient développé un cancer du pancréas. Or ils étaient tous porteurs d’une mutation du gène Palladin. Cette découverte permet d’identifier une première porte d’entrée du processus cellulaire à l’origine de ces cancers, souligne l’auteur.
Le Palladin serait ainsi à l’origine de 10% des cancers du pancréas, une maladie au pronostic vital particulièrement redoutable.
Pandémie grippale : les pauvres paieront la note !
Près de 62 millions de morts en un an, dont 96% dans les pays en développement. Voilà ce qui pourrait se produire si éclatait une pandémie grippale semblable à celle de 1918. Cette simulation a été menée par une équipe américaine qui s’est penchée sur les registres de mortalité de 27 pays, entre 1918 et 1920. Une période durant laquelle plus de 40 millions de personnes sont mortes, victimes du virus grippal. Leur objectif, prévoir à l’échelle mondiale l’ampleur de l’hécatombe en cas de nouvelle pandémie.
Le résultat est effrayant. Quelque 62 millions de femmes, d’hommes et d’enfants pourraient être anéantis en une année ! Et comme toujours, les plus pauvres paieraient le plus lourd tribut : 96% des décès surviendraient en effet dans les pays les plus défavorisés, comme durant les années 1918 et 1920. Or une part importante de la solution passe par l’accès de ces populations aux vaccins, aux antiviraux et aux antibiotiques. Une évidence qui, justement, est loin d’être évidente pour l’écrasante majorité des Etats...
Pour mieux dormir, mangez mieux !
Bien se nourrir peut s’avérer d’une aide précieuse pour notre sommeil. Premier conseil, ne sautez jamais de repas. Evitez les grignotages, équilibrez votre alimentation et prenez un petit-déjeuner complet. Pour faire le plein d’énergie, puisez dans les fruits secs. Riches en fibres, en oméga-3, en glucides, ils sont une excellente source de magnésium, de fer et de vitamines du groupe B. L’hiver, pensez au potage. Il apporte de l’eau, des fibres, des minéraux et peu de calories. Quant aux tisanes, c’est idéal pour vous relaxer et venir à bout de l’anxiété.
Veillez à respecter quelques règles de bon sens avant le coucher. Dînez tôt et léger, évitez les atmosphères surchauffées, et faites un peu d’exercice physique. Cela prépare l’organisme et l’esprit au sommeil. Evitez simplement d’en faire juste avant d’aller au lit…
Quand trop de travail tue le patient…
Maintes fois dénoncée, la surcharge de travail imposée aux étudiants en médecine pose un vrai problème de sécurité pour les patients. Près de 3 000 étudiants ont été suivis par une équipe de Boston, aux Etats-Unis. Les mois où ils devaient parfois travailler plus de 24 heures de suite, les internes avaient trois fois plus de risque de faire une erreur médicale, en comparaison avec les mois où ils ne faisaient pas d’heures supplémentaires, souligne l’auteur.
Ce dernier a notamment relevé un manque d’attention au cours des comptes-rendus, des activités cliniques et même des interventions chirurgicales. Résultat, une augmentation de… 300% du nombre d’événements indésirables. Avec des conséquences pouvant aller jusqu’à la mort du patient !
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