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El Watan | Algérie | 11/06/2016
Une grossesse et un allaitement peuvent coïncider avec le mois de Ramadhan. Dans ces deux cas, le jeûne met-il la santé du bébé et/ou de la maman en danger ?
Pour plus d’informations sur les conséquences et les contre-indications, nous avons contacté le docteur Bendraoua Hakima, médecin généraliste à L’EPSP Front de mer, pour avoir des explications. « Pour la femme enceinte, le risque dépend de son état de santé général, du déroulement de sa grossesse et de son terme au début du Ramadhan. Les petits maux de la grossesse varient d’une femme à l’autre. Ils sont parfois très sévères pour certaines. Dans certains cas, comme les nausées, vomissements, diarrhée, problème de tension artérielle, le diabète et l’anémie, les femmes ne doivent pas jeûner. Ces maux rendent difficile l’équilibre de la glycémie, de la sécrétion hormonale tout au long de la journée, chose qui peut se répercuter sur le bébé qui risque une mauvaise croissance pendant la grossesse (lorsque il s’agit de vomissements, diarrhée, anémie) et sur la santé de la maman.
« A titre d’exemple, dans le cas de l’hypertension artérielle, si la maman ne respecte pas les doses et l’intervalle dans la prise des médicaments, elle peut faire un AVC, ou une hypotension artérielle et tomber dans un coma. Idem pour les femmes diabétiques enceintes », dira le Dr Bendraoua. « Tous ces conseils s’appliquent également aux femmes qui allaitent. Mais l’âge du bébé est le critère principal déterminant. Lorsqu’il s’agit d’allaitement exclusif, surtout pendant les 6 premiers mois, le jeûne devient difficile pour la maman. Le risque de déshydratation est aussi présent. Malheureusement, beaucoup de femmes ne respectent pas les conseils des médecins qui leur interdit de jeûner et exposent leur santé et celle de leur bébé au danger », ajoute le médecin. En somme, toute femme craignant pour elle et pour son bébé ne doit pas jeûner. Le médecin pourra donc autoriser le jeûne sous surveillance ou le déconseiller.
Nayla Hammoud
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