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El Watan | Algérie | 29/05/2016
Le 13e Congrès maghrébin d’hématologie est consacré cette année à deux thèmes, à savoir la leucémie myéloide chronique et les lymphomes diffus à grandes cellules. Que représentent ces pathologies en termes d’épidémiologie en Algérie ?
Lors de ce congrès, la leucémie myéloide chronique occupe une place importante vu sa progression constante. D’ailleurs, une étude algéro-tunisienne présentée lors de ce congrès montre que la maladie progresse d’année en année dans le Maghreb et notamment en Algérie. L’étude a donc confirmé l’incidence qui est estimée entre 200 à 250 malades par an avec une progression de 40 nouveaux cas chaque année.
Ce qui nous amènera à avoir des chiffres encore plus importants dans les prochaines années, tout en ayant à l’esprit les coûts de prise en charge. Pour les lymphomes, une incidence de 2,2 pour 100 000 habitants est retrouvée également dans la première l’étude algéro-tunisienne consacrée aux lymphomes.
Il est donc important de prévoir des budgets plus importants pour la prise en charge de la leucémie myéloïde chronique...
Effectivement. Le traitement de la leucémie myéloïde chronique est pris à vie. Les patients doivent poursuivre leur traitement. Ce qui demande donc des prévisions selon le nombre de patients qui arrivent chaque année.
Le traitement de la leucémie lymphoblastique aiguë demeure l’allogreffe des cellules souches, alors que dans la leucémie myéloïde chronique il y a des chances de rémission. Comment peut-on y arriver ?
Il est important de créer les conditions de prise en charge optimales des leucémies au début de la maladie.
De nombreux patients arrivent généralement à des stades avancés et des formes sévères, car le diagnostic est posé tardivement. C’est une maladie qui est gérée en ambulatoire et les patients mis sous traitement de manière précoce répondent favorablement. C’est pourquoi il est important d’améliorer toutes les conditions liées à la prise en charge de cette maladie, (le diagnostic, le traitement et le suivi). Comme il est aussi important de multiplier le nombre de laboratoires de biologie moléculaire au niveau national pour pouvoir assurer le suivi des patients et voir si le traitement est efficace ou non.
Comment peut-on alors arriver à améliorer les délais ou à poser le diagnostic de manière précoce ?
La médecine du travail doit jouer son rôle dans ces cas-là. Une formule de numération sanguine doit être demandée annuellement aux travailleurs. C’est à travers un bilan sanguin qu’on arrive à détecter des anomalies, dont les leucémies. Un bilan sanguin doit être fait régulièrement.
Djamila Kourta
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