Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Algérie presse service | Algérie | 19/05/2016
La liste des enfants malentendants en attente d’une implantation cochléaire s’élève à "plus de 5000 cas", a indiqué jeudi à Constantine le président de l’Union Algérienne des Implantés Cochléaires et Malentendants (UAICM).
Intervenant lors d’une session de formation ouverte au siège de l’UAICM au profit de 30 orthophonistes venus de neuf (9) wilayas du pays, Manar Boukarcha a souligné que "depuis le lancement de l'opération d'implantation cochléaire en 2007 à l’échelle nationale, trois mille (3000) implants ont été réalisés au 30 juin 2015".
Il a précisé, dans ce sens, que pas moins de 1200 nouveaux cas nécessitant un implant cochléaire sont enregistrés par an.
Ces chirurgies s’effectuent au niveau de quinze (15) centres répartis sur l’ensemble du territoire national dont trois (3) à Alger et un centre au niveau de chacun des Centres Hospitalo-Universiatires (CHU) de Sid Bel Abbés, Tlemcen, Oran, Batna, Annaba, Ouargla et Sétif, a relevé le président de l’UAICM, ajoutant que le coût d’un seul implant est de trois (3) millions de DA et que "ces opérations chirurgicales sont à la charge de l’Etat".
De son côté, le Dr. Abderrahmane Boukhalfa, spécialiste du réglage de l’implant cochléaire au service ORL de l’Etablissement Public Hospitalier (EPH) de Kouba (Alger) a souligné que les implants se font pour les enfants de moins de cinq (5) ans et l’idéal serait de les opérer à deux (2) ans et demi, précisant qu’à cet âge là, l’implantation donne pour "un meilleur résultat".
Le Dr Boukhalfa, qui encadre les orthophonistes dans cette session de formation de deux (2) jours, a expliqué que l’objectif de cette formation vise "la maîtrise du réglage de l’implant", précisant que le processus de l’implantation est "d’insérer le porte-électrode qui transforme l’onde sonore par impulsion en onde électrique pour stimuler le nerf auditif".
Cette session nationale de formation des orthophonistes s’inscrit dans le cadre d’un programme annuel élaboré par l’UAICM visant "l’amélioration des conditions de suivi et de prise en charge des enfants malentendants ayant reçu un implant cochléaire par des spécialistes mieux outillés", a souligné le président de l’UAICM, Manar Boukarcha.
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.