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Revue de presse

Dr Benfares Ahmed : « une ordonnance en arabe est un risque pour le malade »

El Watan | Algérie | 14/05/2016

A l’institut du rein de Frantz Fanon s’est déroulée, ce samedi, la 6e Journée de déontologie médicale de la section ordinale régionale des pharmaciens de Blida. Le docteur Benfares Ahmed, président de l’ordre des pharmaciens de la région de Blida évoque le but de la rencontre et d’autres points liés à la profession. Interview.

Tout d’abord, quel est le but de la rencontre ?

Notre but était de regrouper les pharmaciens et les informer de certaines nouveautés que les personnes exerçant cette profession doivent suivre. Par exemple, le pharmacien évolue, il n’est plus ce distributeur de médicaments comme avant, mais il doit prendre en charge le malade, comme il est censé jouer un rôle dans l’éducation thérapeutique. Le pharmacien doit aussi être conscient de l’efficacité du médicament générique. Ce dernier passe par des tests assurés par des laboratoires publiques et crédibles à la fois, et n’a rien à envier au princeps. Bref, les propriétés du générique sont identiques à celles du princeps. Le vendre, c’est aussi un acte bénéfique pour l’économie nationale puisque le générique est à moindre coût.

Selon certaines rumeurs, les ordonnances seront établies en arabe. Est-ce vrai ?

Rien d’officiel. Et ce n’est pas prudent de le faire car il y a un grand risque d’erreur qui peut se produire lors de la délivrance des médicaments. Déjà les médecins écrivent mal et beaucoup de produits médicamenteux possèdent une appellation qui se ressemble, où il serait difficile de les différencier lorsque l’ordonnance est en arabe. Je pense qu’il faut garder la transcription latine, soit l’appellation d’origine afin d’éviter des erreurs qui peuvent être fatales. Il me semble même que le ministre de la Santé est contre cette idée, et rien ne nous oblige à le faire. Par contre, ce qui nous préoccupe le plus est le manque de certains médicaments. Tout le monde constate ce phénomène mais qui reste toutefois incompréhensible. Nous lançons, aussi, un appel aux autorités sanitaires concernées afin de programmer des formations de préparateurs et vendeurs en pharmacie, il s’agit là de métiers indispensables au bon fonctionnement des officines.

Certaines localités sont dépourvues de pharmacies comme Chréa, que faut-il faire pour qu’il y ait une bonne répartition des pharmaciens à travers les régions ?

Dans la wilaya de Blida, on a un pharmacien pour 5000 habitants, alors que les normes sont d’un pharmacien pour 2000 habitants. Certes c’est beaucoup, mais la plupart des pharmaciens sont concentrés dans les grandes agglomérations au détriment des localités déshéritées. On souhaite que les autorités locales octroient des facilités aux jeunes diplômés en pharmacie pour qu’ils puissent ouvrir leur officine à Chréa, Sohane ou Djebabra à titre d’exemple. Pour les motiver, il serait souhaitable de leur octroyer gratuitement des locaux et autres avantages afin d’assurer le service public au profit d’une population privée d’officine pharmaceutique. On espère, aussi, que les officines appartenant à des établissements publics soient cédées aux jeunes pharmaciens, car légalement parlant, ce genre d’officine n’a pas lieu d’exister. Les pharmaciens doivent être détenus par des particuliers comme le prévoit les lois en vigueur.

Propos recueillis par M. Benzerga

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