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El Watan | Algérie | 18/05/2016
La relation entre le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) et les syndicats ne semble pas près de sortir de la spirale des conflits. Malgré la légère accalmie dont se félicitent les responsables du ministère, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) ne cesse de se déclarer insatisfait des réponses données par la tutelle quant à leurs revendications.
La preuve : une journée de grève nationale a été entamée hier et un sit-in a été tenu au CHU Mustapha Bacha, à Alger. Un mouvement similaire est prévu pour le 23 mai, seulement le sit-in est prévu cette fois-ci devant le siège du ministère de la Santé. Un mouvement de protestation mené suite aux résultats peu concluants de la réunion de conciliation tenue le 4 mai avec une commission centrale composée de hauts cadres du ministère, ainsi que la fin des délais fixés par ce syndicat dans son préavis de grève déposé le 8 mai.
Le SNPSP motive son mouvement de colère par une plateforme de revendications qui porte essentiellement sur l’amendement du statut particulier des praticiens de santé publique, la violence et l’insécurité dans les structures de santé, la violence et l’entrave à l’exercice syndical dans certains établissements et le respect des engagements pris par le ministère de la Santé lors de la dernière réunion de conciliation.
Les réponses du MSPRH
En réponse, le ministère de tutelle a, lors d’un point de presse animé par son directeur général des ressources humaines, Benchrik El Hadj, fait le point sur la situation de la prise en charge des doléances du SNPSP. « S’agissant du premier point qu’est la révision du statut, le ministre de la Santé a été clair. L’amendement des statuts n’est pas à l’ordre du jour. La décision à ce sujet dépasse les prérogatives du ministère et doit être prise au niveau de conseil du gouvernement », explique le responsable.
Et de poursuivre : « Pour ce qui est de la nouvelle classification des chirurgiens dentistes et des pharmaciens, la Fonction publique a envoyé un écrit dans lequel elle cite les nouveaux diplômés (chirurgiens dentistes) dans la même classe que ceux titulaires de l’ancien diplôme, la classe 13. Cela obéit à la grille des classifications applicable horizontalement à tous les statuts sans exception. »
Concernant le point relatif à l’application des statuts et des arriérés de salaires résultant des examens et concours effectués en 2015, M. Benchrik annonce que cela se fera incessamment sur le budget 2016. « Pour le dernier point qui porte sur la préservation de l’ancienneté acquise par le médecin lors de son passage d’un grade à un autre, notamment durant la période minimum de son passage et la date effective de la nouvelle promotion, ce principe n’est connu ni dans le statut du praticien spécialiste ni dans celui de la Fonction publique.
Le principe fondamental de la Fonction publique veut que toute promotion à un grade supérieur soit basée sur le principe de la motivation, la concurrence et la compétitivité. La promotion de ce fait n’est pas acquise systématiquement », poursuit-il avant d’appeler ces syndicalistes, qu’il a qualifiés de partenaires sociaux, à plus de raison et à revenir à la table des négociations.
Asma Bersali
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