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Revue de presse

Dr. Lamine Abdennour : « Mettre tous les moyens à la disposition du malade pour une meilleure prise en charge ».

El Watan | Algérie | 30/03/2016

Dr. Lamine Abdennour, est un praticien de renommée mondiale en réanimation neurochirurgicale à l’hôpital Pitié Salpetrière de Paris. Il avait été l’invité de la 1ère journée nationale consacrée à la neuroréanimation cérébrolésé grave. Il avait bien voulu répondre à nos questions entre 02 séances de travail.

Question : De nouveau en Algérie, mais cette fois-ci à Tipasa. Quel est l’objet de votre présence ?

Dr. Lamine Abdennour : Ma présence consiste à apporter les expertises actualisées de mon expérience de 25 années, passées dans un hôpital à Paris (France). Je compte modestement contribuer à la mise à niveau des connaissances des jeunes médecins algériens. Je viens de montrer tout ce qui se fait au plus haut niveau de la médecine, avec tous les moyens technologiques utilisés actuellement.

Question : Vous avez soulevé dans votre intervention, l’importance du volet humain ?

Dr. Lamine Abdennour : En effet, nous travaillons pour la formation des ressources humaines et nous estimons que c’est la chose la plus importante au premier plan dans la prise en charge du malade. Nous ne pouvons pas aborder un travail technique sans mettre en avant le travail de l’humain, car la technicité c’est une chose, tandis que l’humain contribue à la réussite dans son travail grâce à sa conscience et la maitrise de la technologie.

Question : Pensez que l’Algérie dispose vraiment de moyens dans le domaine de la santé ?

Dr. Lamine Abdennour : L’Etat algérien annonce qu’il a investi dans le secteur de la santé. Je viens très souvent dans mon pays et je constate sincèrement que cela progresse. Au passage, je dois vous préciser que je suis de formation algérienne, mais j’exerce en France depuis bientôt trois décennies. Il y a eu des progrès qui avaient été réalisés dans le domaine médical. A mon humble avis et selon mon constat que j’ai pu faire ici en Algérie, c’est qu’il y a une génération de jeunes médecins qui sera en mesure de donner une forte impulsion dans le domaine de la santé, si…..

Question : Oui, oui, continuez !

Dr. Lamine Abdennour : Maintenant, si on ne donne pas les moyens à ces jeunes, je suis désolé pour vous avouer, qu’ils ne feront absolument rien sans l’exploitation des moyens. Donc, il faut que les pouvoirs publics offrent les équipements aux jeunes afin qu’ils se familiarisent avec les techniques. En ma qualité d’algérien qui travaille dans un hôpital parisien de notoriété mondiale, si je reviens dans mon pays avec le peu de moyens qui existent, je ne ferai pas autant, comme je suis en train de réaliser ailleurs, cela signifie que je ne ferai rien en Algérie. Le progrès exige des moyens de façon raisonnable là où il faut. Il y a une médecine qui coûte excessivement chère et rapporte peu. Il faut donc mettre les moyens où l’on peut sauver beaucoup de malades, notamment des moyens qui ne soient pas énormes.

Question : Je rebondis sur votre réponse et vous demande encore, pensez-vous qu’en Algérie disposent suffisamment de ces moyens ?

Dr. Lamine Abdennour : Je pense qu’en Algérie, il y a des moyens, mais malheureusement leur utilisation n’est pas encore très rationnelle. Le jour où en Algérie, on comprendra que notre présence à l’hôpital a pour but de sauver le malade et que l’équipement et le matériel doivent être utilisés à cette fin, alors là, on peut faire quelque chose. Souvent dans nos hôpitaux, les moyens matériels sont stockés dans les bureaux ou les placards. Par conséquent, tous les moyens matériels doivent être utilisés par le personnel. Ces moyens doivent mis à la disposition du malade pour qu’il soit soigné. C’est vrai que le matériel commence à se dégrader à force de l’usure. Alors , vouloir ramener le matériel sans soigner le malade, c’est de l’inconscience. Il y a des jeunes médecins qui me disaient que le matériel est disponible mais il ne peut pas être utilisé, car il est stocké dans une salle et nous n’avons pas les clés de la salle. C’est de l’aberration. Plus on utilise l’équipement, plus la vie de celui-ci se raccourcit, mais son utilisation aura au moins servi à soigner les malades. Donc, il faut mettre à la disposition des jeunes médecins tous les moyens matériels qui permettront à nos médecins de développer la réflexion dans leur travail. C’est ça l’essentiel.

Question : Vous avez parlé de l’importance du Doppler lors de l’une de vos interventions ?

Dr. Lamine Abdennour : Nous avons parlé du cerveau. Le Doppler est un moyen d’explorer le système transcranien sans abîmer le cerveau. Le Doppler nous communique des informations essentielles sans mettre en danger le cerveau de la personne, contrairement aux autres techniques évasives. Il faut avoir une bonne machine pour bien soigner le malade, c’est une évidence.

Question : Qu’elle est la relation selon vous entre la médecine et la technologie ?

Dr. Lamine Abdennour : C’est un lien indissociable. La technologie fait progresser la médecine. Toutes les réussites dans la médecine se sont reposées sur les avancées technologiques. Pour le cerveau humain, ce qui avait fait les connaissances, c’est l’I.R.M. C’est un outil technologique important. Donc, cette technologie apporte toute sa puissance pour la connaissance des phénomènes au niveau du cerveau. On ne peut pas explorer avec l’innocence. Nous autres médecins, il nous faut des outils technologiques de grande importance. Si on avance dans la compréhension, cela signifie que nous développons les meilleures méthodes de soins naturellement.

Propos recueillis par : M’Hamed Houaoura

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