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Revue de presse

Greffes rénales : beaucoup reste à faire

Le quotidien d'Oran | Algérie | 24/03/2016

Si la greffe rénale est devenue « une banalité » en Algérie, selon le professeur Tahar Rayan, chef du service néphrologie à l'hôpital Nefissa Hamoud (Ex-Parnet), il reste que le nombre de ce type d'interventions chirurgicales est faible. Le professeur Rayan a affirmé, hier mercredi à la radio nationale, qu'il y a 20.000 patients hémodialysés, dans l'attente d'une transplantation rénale et plus de 10.000 qui attendent une greffe rénale. « Les proportions dans notre pays se rapprochent des statistiques dans le monde, nous sommes dans la limite de la normale, mais on accuse un déficit énorme en transplantation rénales avec seulement 265 greffes l'année dernière. » Mais, « c'est une évolution par rapport à 2014 avec une hausse de 70 greffes.

On doit améliorer nos efforts, ces patients ont été transplantés à partir de donneurs apparentés », estime t-il. Selon le professeur Rayan, deux greffes rénales sont effectuées par semaine à l'hôpital Nefissa Hamoud, « c'est un geste anodin, mais le chiffre de 265 n'est pas élevé », car les donneurs sont des parents. « Les donneurs vivants se présentant aux 13 centres de greffes peuvent être greffés rapidement ». Pour autant, le nombre de greffes de personnes non apparentées ne dépasse pas les 11 transplantations dans notre pays », déplore t-il, soulignant que « nous allons exploiter à fond la loi 85.05 (article 166, NDLR). Nous sommes couverts, mais par contre il ne faut pas changer ou supprimer cette loi. »

Le gros problème pour les transplantations rénales, selon lui, réside dans les greffes de personnes décédées ou en état de mort encéphalique. « Nous avons 90% de refus pour des prélèvements sur des donneurs décédés, les parents refusent », ajoutant que c'est un travail de longue haleine car notre société est imperméable par rapport aux personnes décédées. » « Le dernier mot revient à la famille pour le don d'organes, et jusqu'a maintenant les familles qu'on a sollicité ont refusé. Dans notre société, l'autorisation de la famille est importante et c'est difficile de faire des prélèvements d'organes dans notre société », explique-t-il. Selon le professeur Rayan, « 60% de nos patients dialysés peuvent être greffés, et même 1/3 des patients en dialyse sont susceptibles d'être greffés, mais il nous reste la majorité des patients qui n'ont pas trouvé de donneurs. »

Et, « sur les 325 greffes faites l'année dernière, il y a eu 85% de réussites, les explorations sont les même qu'ailleurs, on n'a plus ou très peu de rejets de greffes », souligne t-il, rappelant que « nous faisons des greffes rénales depuis 1986, nous avons 30 ans d'expérience, la greffe rénale s'est banalisée, les résultats sont très bons. » L'Algérie compte 350 centres d'hémodialyse, mais « il y aura un problème avec les médicaments qu'on va utiliser pour les traitements avec les immunodépresseurs », des médicaments qui ont la capacité d'atténuer ou de supprimer les réactions immunitaires de l'organisme. Ces médicaments sont prescrits, essentiellement, après les greffes afin de limiter les phénomènes de rejet. Or, ces médicaments ne seront plus sur le marché national, ils ne seront plus disponibles, selon lui. Et d'indiquer que « pour les greffes, on favorise les enfants, car un enfant ne doit pas rester trop longtemps à se faire dialyser, car cela affecte la croissance ». « Nous avons 100 enfants chaque année pour qui il faut trouver une solution. » Catégorique sur le fait qu'« il n'y a pas de trafic ou de détournement d'organes en Algérie », le professeur Rayan a plaidé par contre pour « développer la greffe rénale à partir de morts encéphaliques. »

Yazid Alilat

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