850 nouveaux cas au CPMC, une haute croissance comparée aux chiffres de 1976 au même service où l’on voyait 20 nouveaux cas, a expliqué A. Bendib «avant les gens disaient que cette maladie n’existait pas mais beaucoup de choses ont changé en Algérie, l’espérance de vie est passée de 54 à 78 ans et les femmes se marient en moyenne à 29 ans. Pour sa part l’industrialisation a favorisé l’apparition de cette terrible maladie». «Le cancer du sein est mal défini en termes de causes, mais on connaît le profil des femmes atteintes, selon le Pr Bendib 10% des femmes atteintes proviennent des familles qui ont plusieurs cas de cancer d’où la nécessité de faire un dépistage orienté vers ces familles notamment les femmes, le traitement par les œstrogènes ou les TSH augmente le risque ainsi qu’une alimentation riche en graisses et pauvre en fibres.

Les femmes se présentent au service généralement à un stade tardif quand la tumeur est plus grosse et plus difficile à traiter nous apprend le Pr Bendib. «Les armes thérapeutique reposent à ce stade souvent à l’intervention chirurgicale plus une chimiothérapie, et plus de 80% de femmes se traitent par la radiothérapie.

Selon le Pr Bendib, il faut chercher la maladie pendant qu’elle est muette», une mammographie précoce montre l’image du cancer infraclinique, une petite tumeur qui peut être guérie par une simple chirurgie sans faire l’ablation.
Une nouvelle technique de chirurgie a été mise en place au CPMC, c’est reconstruction mammaire, une chirurgie qui permet à la femme qui a subi une ablation du sein de retrouver sa féminité en récupérant une partie intime de son corps.

Kamélia H.