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Revue de presse

Mansour Brouri. Chercheur et président de la Société algérienne de médecine vasculaire : « Il faut agir en urgence »

El Watan | Algérie | 13/03/2016

Le professeur Mansour Brouri est chef du service de médecine interne à la clinique Arezki Kehal rattachée à l’hôpital d’El Biar (Alger) et président de la Société algérienne de médecine vasculaire. Il est également chercheur en épidémiologie du diabète et sur les facteurs de risque vasculaire. Il a répondu à nos questions lors du sommet sur la prévention des maladies cardiovasculaires qui s’est tenu à Oran.

Dans les pays qui ont adopté des stratégies de prévention, le nombre de décès liés aux maladies cardiovasculaires a nettement baissé ces dernières années. Ce n’est pas le cas en Algérie. Pourquoi ?

Les pays développés ont effectivement assisté, ces 20 dernières années, à une diminution des maladies cardiovasculaires et surtout à une baisse de la mortalité. Autant l’incidence est constante, autant il y a de moins en moins de complications et de mortalité. Cette baisse est due à la mise en place de programmes de prévention. Cette avancée est aussi imputable au développement de la cardiologie interventionnelle. Ce n’est pas le cas en Algérie, où on n’a pas agi sur les facteurs de risque et où la cardiologie interventionnelle n’est pas développée.

Pourtant, un programme national de prévention a été annoncé depuis plusieurs années...

Nous travaillons, depuis 2003, pour lancer un programme national de lutte contre les facteurs de risque. Ce n’est qu’en 2015, qu’on a projeté de mettre en place un dispositif réglementaire pour pouvoir lancer ce programme de lutte contre l’ensemble des facteurs de risque de plusieurs maladies chroniques : cardiovasculaires, cancers, diabète et broncho-pneumopathies.

En agissant sur un facteur de risque, on réduit l’incidence sur plusieurs maladies au même temps. Ce n’est que le 22 février 2016, que le Comité national multisectoriel de lutte intégrée contre les facteurs de risque liés aux maladies non transmissibles est installé. L’ensemble du dispositif étant mis en place, il faut désormais agir le plus rapidement possible.

Pourquoi on a mis tout ce temps pour agir ?

Il y a eu beaucoup de changements politiques et administratifs. Des ministres sont passés sans y prêter attention. Oui, il y a eu un énorme retard.

Le ministère de la Santé dispose d’une direction de la prévention contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles. Mais sur le terrain, on ne voit pas tellement les résultats...

Il y a beaucoup de travail qui est fait, mais il fallait achever le dispositif réglementaire. C’est un travail de longue haleine, car il faut engager l’ensemble des secteurs : la justice, l’environnement, l’éducation, la jeunesse et les sports, les collectivités locales...

La Sécurité sociale joue-t-elle le jeu de la prévention ?

La Sécurité sociale n’était pas associée à l’ensemble du processus préventif. Depuis la mise en place de ce comité national, l’assurance maladie est partie prenante. Il y a des actions que la sécurité sociale mènera dont notamment le volet du remboursement de tout ce qui contribue à l’action de la prévention. Elle doit aussi participer à la formation des médecins pour améliorer les prescriptions de médicaments et du coup réduire les dépenses de santé.

Cherif Lahdiri

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