Deux cas de brucellose humaine auraient été signalés au courant de la semaine dernière au BHC d'El-Malah, a indiqué une source digne de foi. Les patients ont dû certainement consommer du lait cru de vache ou produits à base de lait cru (beurre), probablement non frais, acheté probablement auprès de fermiers, ajoute notre source sans pour autant indiquer où ces produits laitiers ont été achetés ou enlevés. Cette maladie appelée aussi « fièvre de Malte » ou « fièvre méditerranéenne », peut entraîner de sérieuses complications si elle n'est pas traitée rapidement. Certains cas peuvent apparaître plus tôt que d'autres en fonction du moment de la consommation de lait et au gré de l'incubation de la maladie qui varie entre 5 et 21 jours, alors que ses symptômes ressemblent à ceux de la grippe.

La brucellose est une zoonose bactérienne due à des bactéries du genre brucella. Elle se transmet principalement par la consommation de lait cru et de produits à base de lait cru issus d'animaux contaminés. Il n'y a pas de transmission inter-humaine (d'homme à homme). Mais, comme pour toute maladie infectieuse, la prévention (surveillance et éradication de la maladie chez le bétail) reste le meilleur moyen de lutte. C'est aussi une maladie à déclaration obligatoire (MDO). Notre source note aussi 04 autres cas de brucellose contractés par des vaches sont signalés dans la région d'Ouled El-Kihel, située à 17 km au nord-ouest de la capitale temouchentoise.

Notre source d'information n'a pas précisé si les bovins contaminés ont fait l'objet d'un examen vétérinaire. Dans un cas similaire, les bovins atteints de fièvre de Malte sont systématiquement abattus et les carcasses incinérées ou enterrées, comme le prévoient les directives sanitaires. A rappeler aussi les vastes campagnes de vaccination contre cette maladie ou contre la fièvre aphteuse pourtant organisées régulièrement par la DSA.

Mohamed Bensafi