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El Watan | Algérie | 21/02/2016
Ils sont actuellement 260 malades de l’hépatite à être traités au niveau du CHU Dr Benbadis, selon Khadidja Chelali, pharmacien chef dans le même établissement hospitalier. Le nombre de malade est en hausse et cette maladie peut toucher n’importe quelle personne à n’importe quel moment, d’après toujours les dires de notre interlocutrice. Somme toute, nul n’est à l’abrie de cette pathologie.
Certains patients contactés estiment que le manque du traitement, particulièrement le médicament Entecavir, pose toujours problème et cela depuis 2014. Ils ont soulevés aussi le manque de communication du médecin qui ne fournit pas plus d’information à ses patients concernant cette pathologie et le traitement à suivre. Ces dysfonctionnements soulevés par certains patients ont été rejetés au niveau de tous les services du CHU. « Il est carrément impossible que l’Entecavir soit indisponible au CHU. On veille à ce que tous les patients aient leur médicament afin de suivre leur traitement correctement. Certes le nombre de malades est toujours en augmentation, mais un budget énorme a été débloqué dans ce sens et pour éviter toute pénurie », a affirmé à El Watan, Khadidja Chelali, qui a ajouté qu’il fallait toute une procédure afin d’avoir les médicaments à temps. Elle a expliqué que tous les médicaments, surtout l’Entecavir, pour traiter l’hépatite B sont à la portée du malade et gratuitement. « Mais il se pourrait, continue-t-elle, que ces personnes revendicatrices ne sont pas candidates au traitement par l’Entecavir où elles figurent sur la liste d’attente. Il faut que la personne soit bien informée par son médecin concernant le traitement qu’il lui faut. »
Pour sa part, Kamel Benyasaâd, directeur général du CHU a affirmé la disponibilité du médicament « J’ai vérifié dernièrement, tout est en ordre. Aucun manque n’a été enregistré », a-t-il conclu. Toujours concernant ce médicament, Khadidja Chelali a affirmé qu’une boîte pour un traitement mensuel coûte 46 000 DA, prenant en considération que le patient a besoin de 12 boites par an car il s’agissait d’une cure continue. Elle ne peut pas être interrompue sinon elle mettrait la vie du malade en danger. En d’autres termes, pour le traitement d’un seul patient atteint d’hépatite B, la dépense est de 552 000 DA par an.
Notre interlocutrice a déclaré qu’actuellement, plus de 100 personnes sont traités avec l’Entecavir, et ce nombre va augmenter avec le temps. Elle a souligné aussi que le CHU dépense 28 milliards de centimes pour acheter le traitement de l’hépatite C et environ 40 milliards de centimes pour le traitement de l’hépatite B. « Des efforts et des moyens ont été déployés pour le bien du malade, actuellement une femme atteinte de l’hépatite pourra fonder un foyer et avoir des enfants le plus normalement du monde, avec le suivi de son médecin bien sûr », a indiqué Mme Chelali.
La surcharge pose toujours problème
D’après des sources fiables au sein du CHU nous avons appris que même la surcharge pose un sérieux problème pour l’achat de ce traitement. Beaucoup de patients sont venus d’autres wilayas pour avoir de l’Entecavir. « Outre le nombre existant, il existe une liste d’attente d’une quinzaine de personnes qui seront insérées prochainement avec les autres. Mais il est nécessaire de noter que la majorité de ces personnes viennent des autres wilayas alors que les autres CHU et grands hôpitaux peuvent traiter les malades localement. Chaque établissement peut faire une demande afin d’avoir les médicaments nécessaires », a précisé la pharmacie-chef.
Pour sa part, Fouzi Benmessioud sous-directeur des activités paramédicales et médicales, nous a déclaré qu’une instruction relative à la prise en charge des malades atteints de l’hépatite, a été établie le 3 février 2016. La prise en charge est réglementée actuellement, elle se fera avec une fiche technique avec un nouveau cahier de suivi sur l’état du malade.
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