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Revue de presse

Le Pr Khiat : « Ne pas sous-estimer le risque potentiel du virus Zika »

Le jeune indépendant | Algérie | 14/02/2016

En Amérique latine, l’épidémie du virus Zika, transmis par le moustique-tigre, suscite une véritable psychose. En Algérie, le ministère de la Santé a été rassurant en déclarant que le risque est considéré comme « très faible » et qu’aucun cas n’a été détecté jusqu’à présent. Faut-il craindre une arrivée de Zika dans notre pays ?

Le Pr Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), qui intervenait hier au forum d’El-Moudjahid, a affirmé que si le risque du virus Zika est potentiel et qu’il ne faut pas le sous-estimer, il n’y a cependant, pas lieu de s’alarmer.

Il a souligné que la propagation du virus Zika est un problème de santé publique, qui a toutefois une incidence sur le plan sécuritaire. Le Pr Khiati a insisté sur la nécessité de jouer sur l’aspect préventif, à travers la mise en place d’organes de vigilance et de veille, lesquels auront pour mission de traquer toute apparition du virus.

« Le risque du virus Zika peut devenir réel à n’importe quel moment, d’où l’importance de mettre en place des cellules interministérielles pour prendre les mesures essentielles afin de lutter contre toute source du virus », a plaidé le président de la FOREM.

L’intervenant a fait savoir que le rôle de la FOREM dans une telle situation est d’informer et de sensibiliser les citoyens à prendre, eux aussi, des mesures de précaution.

Lutter contre les moustiques par l’hygiène...

Pour prévenir un quelconque risque d’épidémie la lutte contre les moustiques doit être une priorité, a affirmé le Pr Khiati. Cette lutte doit commencer, selon le Dr Yahia Mekki, virologue au CHU de Lyon et membre de la commission d’experts du HCSP, par la lutte contre la prolifération de moustiques, et ce en éliminant tous les lieux de reproduction et en faisant, bien sûr la chasse à l’eau qui stagne.

« Nous ne sommes pas là pour semer la panique mais pour sensibiliser les citoyens et les informer sur ce virus, la manière dont il se transmet et sur ce qu’il faut faire pour se protéger », a signifié le virologue. Il a lancé un appel aux autorités, notamment aux ministères, aux P/APC et aux walis, afin de lutter contre la prolifération des déchets que laisse les commerçants dans les marchés, car c’est là une véritable source de moustiques.

Des symptômes bénins...

La personne atteinte peut avoir de la fièvre, des éruptions cutanées, des maux de tête, etc., a fait savoir le Dr Mekki. Pour les personnes les plus sensibles, « c’est comme attraper une petite grippe », a résumé le virologue.

...mais attention aux femmes enceintes

Jugé « très rarement mortel », le virus Zika suscite tout de même des craintes, en particulier pour les femmes enceintes. Infectée au cours du premier trimestre, il risque d’y avoir des complications pour le fœtus. La femme pourrait en effet donner naissance à un nouveau-né atteint de microcéphalie, a indiqué le Dr Yahia Mekki, qui a ajouté que « le bébé subira alors de graves séquelles neurologiques ».

70% des personnes atteintes du virus peuvent être guéries
Tout le monde n’est pas égal face au virus. Une grande partie des gens, environ 70%, peuvent être infectés et guéries par la suite grâce à leur système immunitaire, a indiqué le Dr Mekki. En d’autres termes, l’infection passe inaperçue.

« S’ils ne sont donc pas malades, ils restent némoins porteurs du Zika pendant 7 à 10 jours, autrement dit susceptibles d’être à leur tour piqués par de nouveaux moustiques qui transmettront ensuite le virus », a-t-il expliqué.

Zika, c’est quoi ?

C’est un virus souvent comparé à celui de la dengue ou du chikungunya, pour la simple et bonne raison qu’il s’attrape de la même façon, c’est-à-dire par la piqûre d’un insecte, a expliqué le Dr Mekki.

Il s’agit, selon lui, de l’Aèdes aegypti, plus connu sous le nom de moustique-tigre. « Ce moustique est capable de transmettre les trois virus », a-t-il expliqué.

Lynda Louifi

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