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El Watan | Algérie | 14/02/2016
Une femme sur dix en Algérie risque de développer un cancer de l’ovaire, ont annoncé les spécialistes, jeudi, lors d’un symposium organisé par les laboratoires Roche sur le cancer avancé de l’ovaire. Faute d’un dépistage précoce, bien qu’actuellement de nouvelles techniques viennent d’être mises au point, le cancer de l’ovaire est souvent diagnostiqué tardivement à un stade avancé, ce qui implique alors un traitement lourd.
De nouveaux traitements permettent, aujourd’hui, d’augmenter le taux de survie chez bon nombre des femmes atteintes de cette maladie après une chirurgie, ont encore précisé les spécialistes. Et de signaler qu’en Algérie, le cancer de l’ovaire représente le 5e cancer chez la femme, la 4e cause de mortalité, et la 1re cause de décès par cancer gynécologique.
« Dans ce contexte, l’approbation d’Avastin dont l’extension d’indication pour le traitement du cancer avancé de l’ovaire en association avec la chimiothérapie standard (carboplatin et Paclitaxel) comme traitement de première ligne chez les patientes avec cancer avancé de l’ovaire notifié par le ministre de la Santé en août 2015, dont l’indication marque une avancée majeure dans le traitement des femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire pour qui le traitement a été limité à la chirurgie et la chimiothérapie », précisent les conférenciers, avant de souligner que la chirurgie pour enlever autant que possible la tumeur, suivie d’une chimiothérapie, est un pilier du traitement, mais malheureusement la majorité des patientes sont diagnostiquées avec la maladie à un stade avancé et exigent davantage de traitement.
« Une étude de phase III (ICON 7) a démontré que les patientes nouvellement diagnostiquées avec cancer de l’ovaire ayant reçu Avastin, plus chimiothérapie, puis qui ont poursuivi leur traitement avec Avastin seul, ont vécu significativement plus longtemps sans aggravation de leur maladie (survie sans progression) comparées à celles ayant reçu la chimiothérapie seule. Il a également été prouvé dans cette étude que chez les patientes définies comme étant à haut risque de récidive, la survie globale a été prolongée de plus 9 mois avec Avastin, plus chimiothérapie », précise-t-on. Le cancer de l’ovaire est le huitième cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes et la septième cause de décès par cancer chez les femmes à travers le monde.
Chaque année, plus de 220 000 femmes seront diagnostiquées avec le cancer de l’ovaire dans le monde, et environ 140 000 mourront de la maladie. L’obésité, la ménopause tardive, les antécédents familiaux (cancer du sein et de l’ovaire), exposition aux irradiations et la puberté précoce sont autant de facteurs de risques incriminés dans l’apparition du cancer de l’ovaire.
Djamila Kourta
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