Des commandes d’approvisionnement ont déjà été faites par l’établissement hospitalier mais, jusqu’à présent, les patients sont toujours sans médicaments et les médecins spécialistes tirent la sonnette d’alarme pour que ce problème soit réglé dans les plus brefs délais. L’établissement fait face à d’autres problèmes tels que l’inexistence d’un électroencéphalogramme , car celui acquis en 2001 n’est pas fonctionnel, le manque de médecins psychiatres, le manque d’approvisionnements en produits alimentaires, manque de moyens de chauffage dans certains bureaux.

Des problèmes qui traînent depuis plusieurs années et qui risquent de faire déborder le vase pour le personnel médical et paramédical. Pour faire entendre leur voix, les travailleurs de cet hôpital reviennent à la charge. Une journée de protestation, décidée hier par le conseil syndical, est prévue, aujourd’hui, au sein de cet établissement. La section syndicale, affiliée à l’UGTA, regroupant les médecins spécialistes, les médecins généralistes et le personnel paramédical observera durant cette journée un arrêt de travail d’une heure, de 11h à 12h, qui sera suivi d’un sit-in devant le siège de l’administration.

Ce débrayage sera organisé en signe de protestation contre ce qui est qualifié par le conseil syndical dans un communiqué rendu public, «des actes irresponsables du directeur des services économiques contre un infirmier dans l’exercice de ses fonctions». Un comportement qui a été condamné par le syndicat du fait, indique le secrétaire général du conseil syndical, que «l’infirmier a été humilié dans le cadre de l’exercice de son travail, celui de prendre en charge un malade». Devant cette situation, le syndicat a interpellé la direction de l’hôpital ainsi que le premier responsable de la direction de la Santé pour prendre les mesures qui s’imposent.

Dans le cas contraire, les travailleurs se réuniront après leur sit-in de demain pour décider des actions à entreprendre.

B. Mokhtaria