Fort heureusement, signale le service compétent, les médicaments dernière génération existent en quantité suffisante pour faire face au protocole thérapeutique en vigueur, mais encore faudrait-il que les patients souffrant de cette pathologie lourde se conforment expressément aux traitements administrés. En outre, 14 citoyens résidant en dehors du territoire de la commune de Constantine ont été également affectés par cette maladie en 2006. Souffrant de la tuberculose extra pulmonaire, une pathologie non contagieuse contrairement à la tuberculose pulmonaire, 306 cas localisés dans la ville et ses environs et 44 autres dans les communes et les wilayas limitrophes ont été répertoriés durant la même période.

S’agissant des maladies à transmission hydrique, il n’est mentionné aucune évolution, qu’elle soit positive ou négative. Cependant, nous avons 8 cas de fièvre typhoïde enregistrés en 2005 contre 9 en 2006. Même topo concernant les cas d’hépatite signalés ces deux dernières années, 4 cas en 2005 contre 5 en 2006. A la différence près, a-t-on précisé, que ces données sur l’hépatite A sont aléatoires et ne reflètent pas nécessairement la réalité du terrain où le nombre de malades souffrant de cette maladie serait bien plus important. On estime, en effet, que de nombreux médecins, notamment ceux du secteur privé, ne jugent pas toujours nécessaire d’informer les services sanitaires compétents des cas portés à leur connaissance.

Ce qui, du même coup, fausse les statistiques établies autour de cette pathologie inscrite également au rang des maladies à déclaration obligatoire. Le bilan affiché par le service d’épidémiologie de Constantine mentionne, par ailleurs, la résurgence à doses homéopathiques de deux maladies infectieuses absentes du tableau clinique depuis plusieurs années. Il s’agit du paludisme (1 cas) et de la leptospirose (1 cas), cette dernière maladie étant transmise par l’urine des rats.

C’est en effectuant des travaux sur une canalisation d’eaux usées de son immeuble qu’un habitant de la cité Boudjenana a été contaminé par cette pathologie. Selon nos interlocuteurs, en comparaison avec les années allant de 2000 à 2004, l’augmentation ces deux dernières années du taux de couverture vaccinal antirougeoleux, semble avoir porté ses fruits avec une diminution notable des cas de rougeole officiellement enregistrés par les services sanitaires du Vieux Rocher.

Ahmed Boussaid