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Revue de presse

Rencontre scientifique sur l’hypertension pulmonaire : une maladie complexe qui nécessite une prise en charge idoine

Horizons | Algérie | 23/01/2016

L’Algérie enregistre une moyenne de 200 à 250 cas d’hypertension pulmonaire par an. L’absence d’une prise en charge adéquate de cette maladie rare fait que sur les 250 cas enregistrés, trois seulement y survivent. Tels sont les chiffres avancés par le président de la Société algérienne de l’hypertension pulmonaire (SAHP), le professeur Rabah Amrane, en marge de la rencontre scientifique organisée jeudi dernier à Alger.

Le professeur Rabah Amrane, président de la SAHP, a signalé que plus de 500 patients atteints d’hypertension pulmonaire ont été pris en charge, notamment dans les CHU de la capitale et de Blida. Ainsi, au service pneumologie du CHU de Bab El Oued, 120 patients, en majorité des femmes dont, l’âge moyen est de 41 ans, ont été traités depuis 2009 jusqu’en 2014. Malgré la sévérité de l’affection, il s’avère que 78 patients ont vu leur cas s’améliorer et 13 se stabiliser. Le spécialiste a signalé qu’un traitement efficace de cette maladie est disponible uniquement au niveau des CHU. Il permet de freiner la détérioration clinique des patients, améliore la fonction respiratoire, la qualité de vie et prolonge la survie. Toutefois, il a déploré l’absence d’un centre national de référence spécialisé dans la prise en charge de cette maladie.

Devant un parterre de spécialistes, le Pr. Amrane a rappelé que l’hypertension pulmonaire est une maladie rare et très dangereuse. « L’hypertension pulmonaire est une affection grave dont le pronostic est sombre », a-t-il noté. Sans traitement, le taux de mortalité de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), est de 48% à 2,8 ans même quand l’affection est peu symptomatique, et la survie moyenne après diagnostic est estimée à 2,5-3,4 ans.

Les causes les plus fréquentes de cette pathologie sont d’abord les affections du cœur gauche, suivies des affections respiratoires ou hypoxiques qui représentent la grande majorité du total. « Cette affection touche deux fois plus la femme que l’homme dont la moyenne d’âge va de 50 à 60 ans », a-t-il précisé. L’évolution rapide de cette maladie et son pronostic péjoratif à court terme même chez les patients présentant une symptomatologie modérée exigent un diagnostic et une prise en charge thérapeutique les plus précoces possibles. Justement, en termes de prise en charge médicale, le chef du service médecine interne au CHU Lamine Debaghine de Bab El Oued, le professeur Berrah, a signalé qu’au-delà du traitement existant au niveau des structures hospitalières, il y a absence de « prostanoïde » à administrer aux patients.

Dans ce contexte, il a évoqué l’importance d’une transplantation. Toutefois, il a regretté l’absence de donneurs pour réussir la greffe pour lutter contre cette maladie qualifiée de « complexe et incurable ». Pour lui, l’endartériectomie (curetage d’une artère bouchée) dans le traitement de l’HTP post-embolique proximale est la seule thérapeutique qui ralentie la maladie. A côté du traitement conventionnel qui comporte des mesures préventives telles qu’éviter les efforts excessifs, l’altitude et les grossesses, la réalisation des gestes chirurgicaux dans des centres experts, les traitements symptomatiques, la thérapeutique spécifique sera adaptée en fonction du diagnostic étiologique de l’affection et selon sa gravité.

Les spécialistes étaient unanimes à dire que cette affection grave, mortelle à moyen terme, s’est donc imposée comme problème de santé aux médecins de nombreuses spécialités au niveau des hôpitaux. Une complexité qui nécessite, selon eux, une surveillance, une collaboration étroite entre tous les médecins impliqués dans la lutte contre cette affection et une organisation rigoureuse au niveau national.

« Une prise en charge efficiente par des médecins compétents disposant de tous les moyens diagnostiques et thérapeutiques aboutira à la réduction des délais diagnostic des malades reconnus à un stade évolutif plus précoce, induisant un traitement plus léger et plus efficace », a rassuré le professeur Bourezak.

Rym Harhoura

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