La prise en charge précoce de l'insuffisance rénale permet d'éviter ou de retarder le traitement par dialyse ou par transplantation, ont souligné les spécialistes lors de la journée scientifique organisée jeudi dernier au musée d'El moudjahid en présence du SG de la willaya. En effet, cette rencontre initiée par l'UMA de Mila en coordination avec la DSP locale, a vu la participation de 200 médecins notamment les équipes médicales des services d'hémodialyse de trois hôpitaux de la wilaya.

Ces derniers assurent la prise en charge de 500 dialysés. Le premier intervenant a été le professeur F. Haddoum, chef du service de néphrologie et de transplantation du CHU d'Alger. Il a axé son intervention sur le dépistage précoce pour les diabétiques, les hypertendus et les plus de 65 ans. Un simple dosage de créatinine ou une bandelette urinaire suffit pour éviter aux malades des complications aux séquelles invalidantes.

Le néphrologue Dr Bouddalia a, quant à lui, rappelé la vigilance à l'égard des médicaments. Certains peuvent être toxiques pour les reins fragilisés d'où l'obligation d'informer le médecin à chacune des consultations.

Le médecin nutritionniste du même service a mis en garde contre une alimentation riche en protéines. Ces dernières augmentent le travail des reins et favorisent l'apparition de l'insuffisance rénale. La transplantation rénale reste le seul moyen pour éviter la dialyse, ont convenu les organisateurs de cette journée. 150 patients sont greffés annuellement dans le pays sur les 20.000 dialysés.

B. Bousselah