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Revue de presse

Suppression d’emplois dans l’industrie pharmaceutique en Algérie : les délégués médicaux sacrifiés

El Watan | Algérie | 20/01/2016

Les baisses de prix des médicaments imposées par le gouvernement plombent toute l’industrie. Ce qui a une forte incidence sur la croissance des chiffres d’affaires déjà causée par la perte des brevets et la montée des génériques. Un mouvement de récession touche sérieusement l’industrie pharmaceutique en Algérie. Des sociétés multinationales affichent la couleur, en procédant à des restructurations répétitives au sein de leurs entreprises depuis une année. La réduction des effectifs est le premier indice de cette récession qui risque de s’étaler sur plusieurs années.

Se voyant loin des objectifs fixés pour ces deux dernières années, ces firmes internationales ont vite pris les devants pour justement minimiser les dégâts. Les licenciements ont donc débuté au cours de l’année 2015 et le nombre des départs semble se multiplier.
Une entreprise au chiffre d’affaires important a licencié, depuis le mois de mai 2015, plus d’une centaine de personnes.

Ce qui représente près de 80% des effectifs. Une hémorragie qui semble sans fin, puisque d’autres firmes importantes ont également mis en place des plans sociaux avec la suppression de nombreux emplois. Ce qui vient gonfler davantage le taux de chômage qui avoisine les 12%, selon le discours officiel. « Le chiffre d’affaires de notre société a diminué de moitié. Nous n’avons pratiquement rien vendu durant l’année 2015.

La non-signature des programmes d’importation est l’une des raisons de cette baisse, sans compter les autres décisions de la direction de la pharmacie, notamment la baisse des prix des médicaments», nous confie un travailleur licencié mais qui affirme être indemnisé pour subvenir à ses besoins pour au moins six mois en attendant de trouver un autre emploi dans une entreprise pharmaceutique. « Les nouvelles dispositions réglementaires mises en place par le ministère de la Santé liées à l’importation des médicaments ont beaucoup contribué à ce déclin. La multiplicité des restrictions imposées par les pouvoirs publics a lourdement amputé les chiffres d’affaires des médicaments remboursables.

Ces mêmes firmes ont, durant des années, réalisé en Algérie les meilleurs chiffres d’affaires par rapport à toute la région et sans pour autant souscrire aux projets d’investissement, comme cela a été imposé aux importateurs locaux », signale un expert en la matière, tout en précisant que ces laboratoires ont été déjà frappés de plein fouet par la perte de nombreuses molécules tombées dans le domaine public il y a deux années et évaluées à plus de 5 milliards de dollars. Menacés par la montée en gamme des génériques au détriment des médicaments de marque, les laboratoires décident alors de sacrifier les délégués médicaux.

Une politique engagée par de nombreuses firmes pharmaceutiques au niveau international malgré les taux de croissance positifs pour certaines. Le problème se pose avec acuité en Algérie, nous confie un commercial qui s’est vu également remercié. Pour lui, il y a un manque de visibilité quant au devenir du marché du médicament en Algérie et les multinationales sont plutôt prudentes et refusent de se lancer dans une aventure sans lendemain.

« Le manque de transparence et l’absence d’une réglementation imposant le respect de la propriété intellectuelle ont lourdement pénalisé ces entreprises, ce qui risque d’en faire partir définitivement », explique-t-il avant de signaler les nombreuses anomalies concernant toute la politique réglementaire menée en Algérie. Fragilisées par les énormes baisses des ventes, ces entreprises ont trouvé des échappatoires en cédant des gammes complètes à d’autres laboratoires. A titre d’exemple, GSK, le laboratoire britannique, a cédé, au niveau mondial, son portefeuille oncologie au laboratoire suisse Novartis, lequel lui cède sa division vaccins.

Djamila Kourta

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