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El Watan | Algérie | 14/01/2016
Le docteur Abdelkader Faci est né en 1944 à Annaba. Il a entamé ses études de médecine en 1963 à la faculté de médecine d’Alger et décroche son diplôme de docteur en médecine en 1968, après avoir prêté serment. Il exerce dans son cabinet à Guelma depuis 1972.
Avec du recul, comment percevez-vous la prise en charge du malade à Guelma ?
Avant toute chose, je tiens à préciser que la pratique de la médecine a évolué d’une façon fulgurante. En 1972, nous étions quatre médecins dans la wilaya de Guelma. Le Dr Chaibi, Dr Khouhil, Dr Pancrazi et moi-même. Aussi loin où remonte ma mémoire, nous exercions à mi-temps, dont une moitié gratuitement pour l’Etat.
Le temps où le malade s’acquittait d’une consultation avec des œufs et du miel est révolu. A cet époque les moyens d’exploration étaient rudimentaires et les gens n’avaient pas accès aux soins, comme aujourd’hui. Cependant ce que je peux vous dire avec du recul, c’est que la prise en charge du malade ne se résume pas à celle du médecin.
Je m’explique : il y a celle des caisses d’assurance maladie, lesquelles à ce jour ne remboursent pour ainsi dire la consultation, alors que le tarif est passé de 12 DA en 1972 à 800 DA aujourd’hui pour les généralistes, sans parler des remboursements en radiologie. Ainsi, le malade doit toujours avoir d’importantes sommes d’argent à sa disposition pour prétendre à des soins ou plutôt à une prise en charge.
Le malade est-il aussi dissipé qu’on le pense ?
En ce qui me concerne, mes malades sont disciplinés. Ils attendent leur tour sans problème et reviennent pour d’autres consultations. Ce qui se passe dans nos hôpitaux est inadmissible. Il me semble que la prise en charge dans le secteur public doit s’améliorer, notamment pour les malades qui ont un médecin de famille. Dans ce contexte, je n’ai jamais reçu une lettre ou un dossier médical d’un malade, qui a séjourné dans un hôpital, contrairement aux patients qui ont été en consultation, ou admis dans un hôpital à l’étranger.
Karim Dadci
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