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El Watan | Algérie | 07/12/2015
Le directeur général de la Caisse nationale des assurances sociales, Tidjani Hacène Haddam, a annoncé hier au forum d’El Moudjahid la réduction du nombre des transferts de malades dans des institutions de soins à l’étranger. Pour ce responsable, l’Algérie a opté pour le conventionnement des cliniques spécialisées, entre autres celles des pathologies cardiaques dont 17 sont conventionnées avec la CNAS. Les transferts vers l’étranger concernent notamment les maladies rares et celles nécessitant des moyens indisponibles ici en Algérie, ajoute le conférencier.
Ce dernier rappelle que c’est la commission nationale médicale de placement à l’étranger, composée entre autres par trois professeurs et présidée par un professeur émérite qui statue sur les cas des assurés malades à transférer ou non vers les hôpitaux étrangers à la charge de la CNAS.
Dans ce sens, tout en rappelant les efforts fournis pour réduire la facture des soins à l’étranger en procédant au conventionnement des cliniques spécialisées, le DG de la CNAS a démenti les informations faisant état de dettes encore détenues auprès de structures sanitaires françaises, affirmant que la CNAS n’a aucun problème avec les structures de santé hexagonales. Selon M. Tidjani, un contentieux est en cours de règlement concernant certaines factures présentant des dysfonctionnements concernant, dans certains cas, la durée de séjours prolongés sans l’accord de la Cnas, ou des malades qui se sont fait soigner à titre personnel et dont le coût du séjour est réclamé par les organismes français.
Le responsable de la CNAS indique dans ce sens que c’est l’assurance voyage exigée à chaque déplacement à l’étranger qui doit prendre en charge les problèmes de santé lors d’un séjour à l’étranger. L’accès aux prestations de la CNAS coûte une cotisation de 9% du salaire de base pour le salarié et 26% à la charge de l’employeur. Le même responsable rappelle que le système de sécurité sociale permet aux assurés le remboursement de 80% des prix des médicaments et 100% pour ceux ayant des salaires au-dessous du SNMG.
La CNAS est conventionnée avec 10 000 pharmacies et 17 cliniques spécialisées en cardiologie. 3000 médecins et 5000 opticiens sont également conventionnés avec la CNAS. La Caisse s’est également dotée de 33 centres de diagnostic et de 4 centres d’imagerie médicale spécialisés dans le dépistage du cancer du sein. La CNAS a consacré 65 milliards de dinars de ses dépenses, en 2015, à la prise en charge des salariés dans le cadre du forfait hôpital, et ce, dans le domaine de la prise en charge du cancer. M. Tidjani appelle à la révision du système de remboursement des médicaments pour équilibrer la prise en charge et les coûts. Le DG de la CNAS rappelle que le remboursement est élargi aux échographies, radiologies et autres actes médicaux.
Bouteflika pris en charge par la CNAS ?
Les déplacements et la prise en charge médicale du président de la République sont-ils pris en charge par la CNAS ? Cette question reste ainsi sans réponse, puisque le directeur général de la CNAS refuse de l’aborder, se contentant d’inviter l’auteur de la question à demander une interview. Il se contente de répondre que M. Bouteflika est assuré par la CNAS.
Qui prend en charge les frais d’hospitalisation du premier magistrat du pays, et à combien se chiffre la facture ? Les Algériens qui sont appelés à accepter un plan d’austérité pour faire face à la crise n’ont apparemment pas le droit de savoir.
Fatima Arab
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