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Revue de presse

Centre de presse d’El Moudjahid, Docteur Fatma-Zohra Zmit : « 101 nouveaux cas de Sida recensés en 2015 » ; L'ONUSIDA salue les efforts de l'Algérie en matière de lutte

El Moudjahid | Algérie | 01/12/2015

L’Algérie a enregistré en septembre 2015, 101 nouveaux cas de sida. Un chiffre en hausse par rapport à 2014, (71 nouveaux cas), mais pour le docteur Fatma-Zohra Zmit, cette « progression n’est pas en pente » et, le plus important, la maladie peut être traitée, et la personne porteuse du VIH peut avoir une vie normale, car les médicaments utilisés dans la trithérapie arrêtent l’évolution du virus.

Pour marquer la célébration de la journée mondiale de Lutte contre le VIH sida, Le forum d’El Moudjahid a organisé, hier, une conférence sur cette maladie « transmissible et non contagieuse » et sa propagation en Algérie. La conférence animée par le docteur Fatma-Zohra Zmit, infectiologue à l’hôpital d’El-Kettar, et Boufenissa Ahcène, président de l’association Solidarité AIDS, a été une occasion pour revenir sur cette pathologie, dont le premier cas a été découvert en 1985. Et depuis, on recense (au mois de septembre 2015) , 1.632 cas avérés de sida, et 7.974 séropositifs. Même si ces chiffres ne reflètent pas la réalité, Le docteur Fatma-Zahra Zmit a expliqué que l’Algérie est classée parmi les pays où l’épidémie est à faible prévalence avec un taux de personnes vivant avec le VIH inférieur à 1% de la population. Cependant, l’Algérie continue tout de même d’enregistrer une relative augmentation des nouvelles contaminations « On compte en cette année 101 nouveaux cas de sida contre 71 en 2014 on remarque que le chiffre reste en progression mais pas en pente », explique-t-elle.

D’après la même spécialiste, il ne faut pas négliger cette progression parce qu’un cas peut susciter obligatoirement de l’inquiétude. « Cette maladie chronique est devenue autochtone elle n’est plus importée comme auparavant » et elle a écarté l’idée que les refugiés subsahariens soient la cause principale de la propagation de cette maladie. Evoquant les modes de transmission de ce virus, trois au total , le docteur Fatma-Zohra Zemit explique que « la transmission sexuelle vient en tête » concernant les deux autre modes de transmissions qui sont un contact important avec du sang contaminé lors de partage de matériel d’injection ou en cas d’accident d’exposition (pour les soignants) et la transmission de la mère à l’enfant, l’infectiologue explique que le risque est moindre. « Grâce au mesure d’hygiène universel que nous suivons on se rapproche de zéro cas de contamination ».
Par ailleurs, concernant la prise en charge, la spécialiste a affirmé que l'Etat algérien est le seul pays au monde qui prend en charge les malades gratuitement, que ce soit pour le bilan ou le traitement. L'Etat débourse 100.000 dinars par an et par patient.

« Le dépistage tardif implique la contamination des enfants. Il est impératif pour la femme enceinte de se faire consulter dès les deux premiers mois et ce, pour éviter au bébé de porter le virus. La sensibilisation se fait durant toute l'année et le citoyen est appelé à s'impliquer », a-t-elle conclu.
De sa part, M. Boufenissa Ahcène précisera que ces statistiques ne reflètent pas la réalité du terrain, sachant que « le dépistage n’est pas assez développé en Algérie, et que le nombre de cas d’Algériens dépistés à l’étranger n’est pas connu ». Pour M. Boufenissa, la prise en charge des malades est en nette amélioration, notamment par la récente ouverture de nouveaux centres de prise en charge « actuellement, on compte 19 centres de prise en charge et 70 centres de dépistage de cette maladie à l’échelle nationale ». Il a souligné que le mouvement associatif est très impliqué dans cette opération.

M. Boufenissa a indiqué que l'association compte plus de 600 adhérents, tous des séropositifs, et dont la majorité est composée d’hommes.
L’intervenant conclut en disant que la société civile reste la pierre angulaire dans la lutte contre le sida par l’importance qu’elle joue en matière de sensibilisation et de prévention. « Le silence tue plus que la maladie, Il ne faut pas attendre le 1er décembre pour parler de cette maladie ».
Par ailleurs, les invités du forum d’El Moudjahid ont mis en exergue l’importance de l’éducation sexuelle. Ce qui fait de la maladie un sujet tabou « inconscience, irresponsabilité et absence de conscience citoyenne sont des comportements de plusieurs personnes qui ne se soucient pas du devenir de leur propre santé ni de celle de leur progéniture, si l'on venait à sensibiliser les jeunes pour le port de préservatifs lors des rapports sexuels, on franchirait un grand pas quant à la préservation de soi contre la maladie ». Dans notre pays, on assiste à un déni de la maladie. Certains, une fois informés sur leur maladie, ne donnent plus signe de vie. D’autres pour se soigner, changent de ville et préfèrent aller se soigner ailleurs par peur du regard des autres.
D’autres encore, par dépit, sombrent dans la dépression, et vont jusqu’à des tentatives de suicides. Le véritable problème dans notre société, c’est l’absence de la culture du dépistage précoce.

Pourtant « anonyme » et « gratuit », les centres de dépistage ne drainent pas des foules. C’est un acte volontaire, mais les citoyens n’ont pas ce réflexe, surtout en ce qui concerne la population aux comportements à risque.

C’est pour cette raison, que la spécialiste a déploré le fait que certaines APC ne sont pas très regardantes sur l’ examen prénuptial exigé pour l’acte de mariage, et pis encore, les couples eux-mêmes le prennent à la légère et le considèrent comme un simple imprimé à remplir, voire une simple formalité à accomplir, mais cela peut être mis sur le compte de « l’inconscience et l’irresponsabilité, qui peuvent coûter très cher. Il y a lieu de souligner la satisfaction de la spécialiste qui explique que l’Algérie a enregistré un très grand taux de réussite dans la lutte contre la transmission mère-enfant. Avec un traitement adéquat on peut « sauver » un enfant. Et une mère séropositive peut donner naissance à un enfant séronégatif. C’est déjà une bataille de gagnée contre cette maladie.
Sarah A. B. C.

En dépit de la faible prévalence

La vigilance toujours de mise

9.606 cas entre sidéens et séropositifs sont recensés en Algérie depuis le début de l'apparition de l'épidémie, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui cite le dernier bilan du laboratoire national de référence du VIH/sida de l’Institut Pasteur d'Algérie (IPA). Etabli à l'occasion de la Journée mondiale, célébrée tous les 1er décembre, ce bilan fait état d'un total de 9.606 cas, dont 1.632 sidéens et 7.974 séropositifs. "Malgré la faible prévalence constatée dans la population générale, l’épidémie du sida impose la poursuite du maintien de la vigilance et interdit tout relâchement du dispositif", souligne le communiqué, ajoutant que la célébration de cette journée "s'inscrit dans la continuité du processus visant à zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro discrimination". En maintenant le thème" objectif zéro", l'Algérie "réaffirme l’engagement politique de haut niveau et confirme le maintien des priorités établies dans le Programme national de lutte contre les IST/VIH/SIDA et dans le Plan national stratégique", ajoute la même source.
La journée mondiale de Lutte contre le sida est célébrée en Algérie avec l'appui de l'Onusida, du Fnuap, de l'OMS et de l'Unicef au niveau de l'Institut Pasteur d'Algérie (Dély-Ibrahim), sous le slogan "Pour une génération sans sida", rappelle le ministère de tutelle.

L'ONUSIDA salue les efforts de l'Algérie en matière de lutte

Le programme commun des Nations unies sur le Sida (ONUSIDA) a salué les efforts de l'Algérie en matière de lutte contre le Sida afin d'atteindre l'objectif tracé par ce programme de l'ONU en matière de lutte contre la pandémie de VIH/SIDA.
Dans un communiqué rendu public hier à la veille de la célébration officielle de la journée mondiale de Lutte contre le sida coïncidant avec les 1er décembre, l'ONUSIDA-Algérie a salué l'engagement de l'Algérie, à travers le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, à atteindre l'objectif de mettre fin à l'épidémie du Sida d'ici à 2030.

Placée sous le slogan "Pour une génération sans sida", la célébration de cette année aura lieu aujourd’hui à l'Institut Pasteur d'Algérie avec l'appui de l'ONUSIDA, l'OMS, l'UNICEF et l'UNFPA. Relevant que les avancées de la riposte au sida au cours des 15 dernières années "ont été extraordinaires", l'ONUSIDA, a estimé, en juin 2015, que 15,8 millions de personnes dans le monde ont accès à la thérapie antirétrovirale, contre 7,5 millions de personnes en 2010 et 2,2 millions de personnes en 2005. A la fin de 2014, l'ONUSIDA a estimé que les nouvelles infections à VIH ont chuté de 35% depuis le pic de 2000 et que les décès liés au sida on diminué de 42% depuis le pic de 2004.

L'ONUSIDA souligne, à l'occasion de la présente célébration, que "dans le cadre des objectifs de développement durable, la communauté mondiale s'est engagée à mettre fin à l'épidémie de sida à l'horizon 2030".

La même source ajoute que "cet objectif, ambitieux, mais tout à fait réalisable, offre une opportunité inégalée pour changer à jamais le cours de l'histoire, ce que notre génération doit faire pour les générations à venir".

Pour l'ONUSIDA, le nouvel ensemble de cibles qu'il faudrait atteindre d'ici 2020 pour accélérer la riposte "comprend la réalisation de l'objectif 90-90-90 : 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90% des personnes conscientes de leur séropositivité ont accès au traitement, et 90% des personnes sous traitement atteignent des niveaux de VIH indétectables dans leur organisme".

Indiquant que la communauté mondiale "dispose d'une courte fenêtre d'opportunité de cinq ans pour atteindre ceux qui restent laissés pour compte", l'ONUSIDA plaide pour que "les systèmes de santé soient renforcés afin qu'ils puissent fournir les services essentiels nécessaires et que la société civile soit soutenue pour pouvoir continuer de jouer son rôle vital".

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