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El Watan | Algérie | 29/11/2015
Le centre national de diagnostic moléculaire des maladies génétiques tarde à voir le jour. Il figure depuis quelques années parmi une série de recommandations faites par les spécialistes en la matière vu le nombre de personnes atteintes de ces maladies et qui augmentent d’année en année. Un besoin urgent, n’ont cessé de réitérer les spécialistes. La question revient encore à l’occasion de la 14e journée de neurogénétique organisée, hier, par le Laboratoire de recherche en neurosciences (ADRMN), à sa tête le Pr Meriem Tazir, chef de service de neurologie à l’hôpital Mustapha Bacha.
Actuellement, le diagnostic moléculaire de quelques affections neurogénétiques relativement fréquentes se pratique plus ou moins régulièrement à Alger et à Constantine, souvent dans le cadre de projets de recherches universitaires (USTHB et université de Constantine), signale le Pr Tazir. Mais un centre dédié spécialement aux besoins de la population en matière de prise en charge des diagnostics de nombreuses maladies neurogénétiques et génétiques en général serait plus efficace. « Les familles des patients atteints sont maintenant très demandeuses de diagnostics génétiques et n’hésitent malheureusement pas à dépenser des sommes faramineuses pour des envois aux laboratoires privés étrangers par l’intermédiaire de laboratoires privés algériens », a déclaré le Pr Tazir en rappelant que les compétences pour ce faire existent en Algérie.
Et de s’interroger : « Pourquoi la création de centres de diagnostic moléculaire des maladies génétiques tarde-t-elle à voir le jour ? » Une question qui se pose avec acuité. « Ce qui nécessite une mobilisation de tous les professionnels concernés, d’autant plus que les ressources humaines sont disponibles avec, durant ces dernières années, de nombreux généticiens formés travaillant en étroite collaboration avec les cliniciens », a-t-elle encore souligné. Un appel est donc lancé aux tutelles, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Djamila Kourta
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