Près de 300 résidants, médecins internes et étudiants en médecine, ont organisé, hier matin, une marche au niveau du centre hospitalier universitaire d’Oran, suite à la reprogrammation de la deuxième session d’examen de résidanat prévue les 5 et 6 décembre prochain par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Certains manifestants rencontrés sur les lieux, se sont montrés «très déçus» de l’ampleur que prend la situation. «Cette marche est pour nous un moyen d’exprimer notre mécontentement et notre désarroi.

On n’abandonnera pas», dira Amina qui rajoute à ce propos que «cela est trop facile de réorganiser un concours de résidanat, mais dernière ce concours, il y a sept années d’études acharnées et un an de pression constante».

Un groupe d’entre eux dira: «On fera tout ce qui est en notre pouvoir afin d’éviter de refaire l’examen. On ne mérite pas toute cette humiliation. On est médecins».

Le comité local de l’Union nationale de la jeunesse algérienne explique, dans un communiqué, que la grève sera maintenue jusqu’à l’obtention de leurs droits qui sont l’annulation de la deuxième session d’examen et de connaitre les résultats de l’enquête qui définit le «cas de triche» lors de la première session.

Pour rappel, les résidants autorisés à repasser l’examen sont les 1300 inscrits pour le premier concours organisé les 17 et 18 octobre dernier.

L’INESM a été ouvert aux étudiants ce dimanche matin par les résidants. Un étudiant dira : «Je suis étudiant en 1ère année médecine, je suis de tout cœur avec les résidants mais reprendre mes cours ce matin est plutôt un soulagement afin de poursuivre notre programme d’études correctement». Par contre, il y a lieu de signaler que l’institut des sciences médicales est toujours fermé depuis le début de cette grève.

Aït Saïdi Yasmine