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Revue de presse

Le président de l’Académie Algérienne d’Allergologie au Forum d’El Moudjahid : « Il faut mettre en place un plan national antiallergique »

El Moudjahid | Algérie | 31/05/2015

Le président de l’Académie algérienne d’allergologie, le professeur en pneumo-allergologie, Gharnaout Merzak, a appelé, hier, le ministère de la Santé à mettre en place un plan national antiallergique, à l’image du plan contre le cancer, à élargir la gamme des allergènes thérapeutiques et des traitements allergiques disponibles dans les pharmacies, et surtout à mettre sur le marché l’adrénaline auto-injectable qui constitue un médicament salvateur pour le patient en cas de choc anaphylactique.

Les allergies préoccupent de plus en plus la population. Elles constituent désormais, un réel problème de santé publique. Bien qu'il n’y ait à l'heure actuel aucun vaccin, de nombreux Algériens se sont tournés vers des médicaments pour une meilleure tolérance aux allergènes. L’inconvénient est qu'ils doivent être répétitifs pour un soulagement momentané. De plus, les allergiques non traités peuvent causer l'asthme ou des maladies beaucoup plus dangereuses.

C’est dans cette optique que le chef du service pneumologie à l’hôpital de Rouiba, le Pr. Merzak Gharnaout, a appelé les pouvoirs publics en Algérie à élargir la gamme des allergènes thérapeutiques et des traitements allergiques disponibles dans les pharmacies. Invité du forum de la santé d’El Moudjahid, le Pr. Gharnaout, qui est également président de l’Académie algérienne d’allergologie, a estimé qu’en dépit des efforts consentis par le ministère de la Santé qui tente de mettre sur le marché l’ensemble des médicaments, certains médicaments restent indisponibles en Algérie. C’est le cas de l’adrénaline auto-injectable qui constitue un médicament salvateur pour le patient en cas de choc anaphylactique. « Le geste salvateur d’un choc anaphylactique c’est l’adrénaline. Pour le moment on ne dispose pas en Algérie de dose d’adrénaline auto-injectable. On aimerait bien que le ministère nous dote de ce médicament.»

Le professeur Gharnaout a également appelé la tutelle à élargir la gamme des allergènes disponible en Algérie. « Nous voulons que le malade algérien achète son médicament en Algérie et non ailleurs », a-t-il insisté. Mais, le plus important pour le professeur est d’éduquer les malades sur l’utilisation de ces différents médicaments.

Par ailleurs, le spécialiste en pneumologie a plaidé en faveur de la mise en place d’un plan anti-allergie à l’instar du plan anti-cancer, afin de mieux prendre en charge les différentes pathologies allergiques.

S’étalant sur les objectifs assignés par la création d’une académie algérienne d’allergologie, le Pr Gharnaout, a expliqué qu’en l’absence d’une spécialité en allergologie étudiée à l’université algérienne, l’Académie veut contribuer à former, à informer et accompagner les médecins pour une meilleure prise en charge des malades allergiques, à travers notamment l’organisation de manifestations scientifiques et de séminaires sur le plan national mais aussi sur le plan international.
Le but de l’Académie étant, selon ce spécialiste en pneumologie, de développer des formations post-universitaires continues, mais également la participation à la mise en œuvre des programmes nationaux ou internationaux de santé à travers la recherche et les enquêtes. « Nous envisageons de faire des enquêtes nationales pour avoir des chiffres valides, et la publication de bulletins-revues reproduisant des travaux scientifiques pour répondre aux normes internationales.
Le but est de mettre à la disposition des médecins les acquisitions les plus récentes dans le domaine de l’allergie médicamenteuse et l’allergie alimentaire, tout en comptant sur la collaboration de toutes les associations et sociétés scientifiques nationales ou internationales ayant le même objectif », a-t-il expliqué, précisant que l’Académie va s’inspirer de l’expérience très réussie de l’académie européenne pour la réalisation des recherches et des enquêtes sur les différentes pathologies allergiques.

Les derniers chiffres illustrant la prévalence des maladies allergiques en Algérie remontent à l’année 2009 et ne concernent que l’asthme et la rhinite. Ces chiffres ne reflètent pas, selon le professeur Gharnaout, la réalité des maladies allergiques en Algérie. En effet, « le taux de malades souffrant de la rhinite allergique représente 10% de la population, contre 3 à 4% pour l´asthme bronchique », a-t-il précisé.

Pour ce qui est des catégories d'allergies les plus fréquentes en Algérie, le Pr. Gharnaout, a cité l'allergie au pollen, qui peut engendrer un rhume, et qui constitue l'allergie la plus répandue dans le monde. « Environ 25% de la population algérienne a développé cette sensibilité. Cette allergie peut apparaître à tout âge et le traitement est très limité », a-t-il indiqué. Il citera également la rhinite qui vient en première position des maladies allergique en Algérie, la rhino-conjonctivite allergique, qui représente de 5 à 10 % des consultations médicales, ainsi que l’asthme qui vient en troisième position des allergies les plus répandues en Algérie.
Pour sa part, Abdelkrim Houbi, pédiatre et membre du bureau nationale de l’Académie algérienne des allergologies, a appelé les parent, à accepter le diagnostic d’asthme pour leurs enfants allergiques. « Les parents ne doivent pas refuser le diagnostic d’asthme qui reste un tabou en Algérie », a-t-il estimé.

Salima Ettouahria

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