Le complexe mère-enfant de la commune de Guelma a été au cœur de la visite, lundi dernier dans la wilaya du ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. Une infrastructure hospitalière dont le projet remonte à 2006 et son inscription officielle au mois de juillet 2009 pour ne voir les travaux démarrer qu’en janvier 2010.

« Ce projet doit être livré au plus tard en février 2016 », dira le ministre, au vu de nouveaux problèmes qui ont surgi à la dernière minute dans le lot électricité, faisant l’objet d’une résiliation au même titre que le lot plomberie, sanitaire, chauffage et réseau incendie. « Une inspection sera diligentée pour tirer tout cela au clair », ajoutera-t-il.

Dans la foulée de cette visite, le tristement célèbre EPH Dr Okbi semble aujourd’hui renaitre de ses cendres avec l’ouverture de trois nouveaux blocs opératoires, d’un service de réanimation de 7 lits, un centre d’hémodialyse flambant neuf, doté de 13 générateurs et enfin le projet en construction d’un pavillon des urgences, dont le taux d’avancement a atteint les 40 % depuis son lancement en août 2014.

Dans ce contexte, le ministre n’a pas manqué d’afficher son satisfecit lors d’une rencontre avec les fonctionnaires et le corps médical du secteur. « Lors de ma visite inopinée à Guelma la situation à l’hôpital Dr Okbi m’a apparue catastrophique. Aujourd’hui, les choses ont changé graduellement. L’heure pour vous est au travail pour le malade et rien que le malade », notera-t-il.

Pour combattre l’absentéisme dans le secteur de la santé, le ministère de tutelle opte pour un pointage biométrique. « Nous allons vers un système généralisé de pointage à empreintes digitales. Ce système va permettre de réduire significativement l’absentéisme chez nous », déclare le ministre.

Karim Dadci