« J’ai mal », voilà une expression qui revient sur les lèvres tel un leitmotiv. La douleur, en effet, touche de plus en plus de personnes en Algérie, comme de part le monde, et constitue l’un des principaux motifs de consultation chez le médecin. « J’ai mal », voilà une expression qui revient sur les lèvres tel un leitmotiv. La douleur, en effet, touche de plus en plus de personnes en Algérie, comme de part le monde, et constitue l’un des principaux motifs de consultation chez le médecin.

Cette dernière tend à devenir un véritable problème de santé publique, caractérisé par une évolution constante du nombre de personnes souffrant des même signes « la douleur », à prendre très au sérieux, car souvent annonciateurs d’une pathologie, selon les spécialistes. Ce fait, explique la prise en charge médicale de la douleur par électro-stimulation, et est très utilisé désormais par les médecins pour soulager la douleur sous toutes ses formes. Aujourd’hui, la douleur est même hissée au rang de « maladie » qu’il faut absolument prendre au sérieux et traiter impérativement.

Le Dr. Fayçal Aichaoui, estimera qu’il est nécessaire d’introduire « la douleur » dans les modules du cursus à la faculté de médecine, rappelant que les méthodes de traitement puisent de la science pour venir au bout de la douleur. Il expliquera que la stimulation par électrodes donne des résultats spectaculaires.A travers les micro-courants électriques transmis par simple apposition d’électrodes on encadrent la douleur et elle est bloquée ; les impulsions électriques émises génèrent une information qui bloque le signal de la douleur et active le système anti-douleur de notre cerveau. Ce message électrique, selon le même spécialiste, va stimuler la production de molécules naturelles de « bien-être » qui vont atténuer immédiatement la douleur.

La science n’a pas encore livré tous ses secrets pour faciliter la vie à des milliers de personnes exposées à toutes sortes de douleurs, un véritable handicap pour vaquer aux préoccupations quotidiennes. Aujourd’hui, il est possible de dompter la migraine, les rhumatismes, il est même permis détecter une douleur chez un enfant en bas-âge, ou un handicapé qui ne peut s’exprimer. La mise en place d’un logiciel de mesure de la douleur, par reconnaissance faciale, permet une estimation assez objective de la douleur chez les malades ayant des difficultés à s'évaluer. Les expressions du visage sont des indices précis de la gravité de la douleur. Il s’agit d’analyser 46 signes du visage à partir de vidéos faites sur des patients, comme le froncement des sourcils, l'apparition de rides sur le nez ou encore les paupières serrées... Ce système de reconnaissance automatique permet de franchir un cap dans le dépistage de la douleur afin de mieux adapter les traitements antalgiques notamment chez des jeunes patients ou handicapés. C’est dire que la médecine ne cesse d’évoluer, au service de l’humanité.

Samia D.