Fidèle à son engagement et à son dynamisme dans la lutte contre les pathologies néphrologique, la Fédération Nationale des Insuffisants Rénaux (FNIR) a fait de la promotion du don d’organes un objectif primordial. Fidèle à son engagement et à son dynamisme dans la lutte contre les pathologies néphrologique, la Fédération Nationale des Insuffisants Rénaux (FNIR) a fait de la promotion du don d’organes un objectif primordial. Dans cette optique, et à l’occasion de la journée mondiale du Don d’organe, célébrée le 17 octobre de chaque année, la FNIR a organisé une journée de sensibilisation, sur le thème « pour la promotion d'une véritable culture du don et de solidarité » au niveau de l’Institut national du rein, Blida.

Ont pris part à cette rencontre qui a eu lieu avec le soutien d’Industrie Medico Chirurgicales (IMC), animée par d’éminents spécialistes nationaux, des associations de malades ainsi que des patients qui ont témoigné de leur expérience, des difficultés rencontrées et des perspectives qui leur sont offertes par la greffe.

Cette occasion a été aussi mise à profit par les organisateurs afin de sensibiliser la société civile sur les contraintes induites et vécues par des milliers de malades chroniques en attente d’une éventuelle greffe, à savoir, rénale, cardiaque, pulmonaire, pancréatique. Le professeur Mustapha Hammouche, du service de néphrologie du CHU de Bab-El-Oued a estimé que « le don d’organe est un geste ultime de solidarité qui peut concerner chacun d’entre nous, quel que soit son âge, son origine ou sa condition sociale », a-t-il précisé.

Le Pr. Hammouche a expliqué qu’« avant les gens mouraient suite à cette maladie d’insuffisance rénale, alors que maintenant, il y a plus de 200.000 insuffisants rénaux qui vivent grâce à la dialyse », note-t-il tout en insistant sur les conséquences de cette dernière qui imposeront aux autorités de développer la greffe ». Notre spécialiste n’a pas omis de relever que « la base la plus disponible pour le développement de la greffe d’organe en Algérie demeure le donneur vivant apparenté. Ceci dit, l’élargissement des indications se fera doucement mais sûrement afin d’arriver au donneur cadavérique », souligne-t-il.

Selon le Pr. Hammouche « la transplantation à partir du cadavre impose la rapidité de la prise en charge de l’insuffisant rénal, et surtout de l’accidenté à savoir celui qui passe en coma dépassé, de son prélèvement et de son examen. C’est toute une locomotive qui va entraîner le système de santé ».
De son côté Hanane, de Sidi Bel-Abbès, a bénéficié d’une greffe rénale à partir d’un donneur apparenté après 11 ans de dialyse, a indiqué qu’elle vit depuis un an avec un rein que sa sœur lui a donné. Hanane a lancé un appel à tous les donneurs potentiels de donner leur rein et faire bénéficier les malades.
Un hommage particulier a été rendu, en cette occasion, aux donneurs d'organes et à leurs familles, aux patients transplantés et aux professionnels qui travaillent pour le compte d'un système de transplantation national responsable, non commercial, éthique et professionnel.

Wassila Benhamed