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Revue de presse

Mohamed Bousaboune. Développeur de logiciels et auteur du premier Dictionnaire Médical Algérien (DMA) : « Un support technique dont les praticiens ne pourront plus se séparer »

El Watan | Algérie | 18/10/2015

Brillant informaticien et développeur de logiciels, Mohamed Bousaboune revient dans cet entretien sur l’idée de la mise au point de ce premier dictionnaire des médicaments avec la nomenclature algérienne, du logiciel Clic ‘Doc et son souci de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients algériens à travers ces outils destinés aux professionnels de la santé.

Le premier Dictionnaire algérien des médicaments commercialisés en Algérie, à l’instar de Vidal, va bientôt voir le jour. Qu’est-ce qui vous a poussé à mettre au point ce support d’information destiné aux praticiens de la santé ?

Je vous remercie pour la question. Comme vous le savez, chaque pays possède son propre dictionnaire des médicaments avec sa nomenclature nationale. Pour vous illustrer la chose, nos médecins travaillent avec le Vidal que vous avez, par ailleurs, cité. Il se trouve que la nomenclature de Vidal est propre au pays qui l’a développé. Nos praticiens peinent à prescrire un médicament qui se trouve dans le Vidal, car il n’est pas disponible sur notre marché. Et vice versa !

C’est ainsi que m’est venue l’idée de mettre au point un support technique qui pourrait remédier à cette situation, d’autant que la majorité les médecins et les professionnels du médicament se conforment davantage à ce qui se fait sous d’autres cieux. Pour revenir à votre question, on a développé une solution révolutionnaire dénommée Dictionnaire Médical Algérien (DMA).

Celui-ci recèle toutes les références dont a besoin le praticien de la santé dans son quotidien, d’une part, et la nomenclature de médicaments importés et/ou fabriqués en Algérie et qui sont disponibles dans nos officines, d’autre part.

Comment sera-t-il présenté ?

A l’origine, le DMA est décliné sur une plateforme électronique accessible via le Web, smartphone, tablette et qui présentent les aspects liés au développement du médicament en Algérie, santé, nutrition, psychologie, famille et autres.

En ce sens, le DMA développe plusieurs rubriques, comme des pages animées par des médecins et pharmaciens, la revue de presse, le forum des usagers et enfin un blog Santé. Le logiciel, de par ses composantes, est très complet et comporte toutes les rubriques où le praticien pourra se retrouver pour chercher le médicament à prescrire. Intelligible et facile d’usage, le DMA répond aux attentes des praticiens de la santé, comme vous venez de le dire.

Combien de Dénominations Communes Internationales (DCI) va comporter ce dictionnaire, et quelle est la place qu’occupe le générique ?

Le DMA est un outil complet.

Autant on a travaillé sur le produit national, dont le générique, autant nous avons fait un travail de longue haleine pour recenser les médicaments qui sont prescrits aux malades et dont la référence relève des dénominations auxquelles vous faites allusion. Les choses évoluent et on communiquera dans le détail ces dénominations en temps opportun.

Ce qu’il faut savoir en revanche, c’est qu’une fois que le DMA est déployé, les praticiens, publics ou privés, ne pourront plus s’en séparer.

Vous avez également mis au point un logiciel dénommé Clic’doc et destiné à la gestion des cabinets pour les médecins et les cliniques privées. Qu’en est-il exactement ?

Le logiciel clic’ Doc est un pont privilégié entre les laboratoires pharmaceutiques et les médecins par les possibilités de communication qu’il offre aux premiers de faire connaître leurs produits et pour les seconds de s’en informer en temps réel via une documentation exhaustive et des alertes de rupture de modification dans les conditions de prescription ou de commercialisation (pharmacopée nationale, monographie de chaque médicament, disponibilité, tarif de référence, couverture cnas...

Quel est l’apport essentiel de ce logiciel pour le médecin et le patient ?

Clic’Doc, comme son nom l’indique, se veut un logiciel qui facilite la gestion du dossier médical du patient sur un simple clic, depuis l’arrivée du malade jusqu’à sa sortie. Autrement dit, Clic’doc gère le malade pendant son accueil, sa consultation et la délivrance de son ordonnance automatisée. Le gain de temps est immense, car dans le cas d’une polyclinique plusieurs consultations entre plusieurs médecins peuvent se dérouler en même temps depuis l’accueil jusqu’au processus de sortie du patient.

Ce logiciel est opérationnel dans certains cabinets et cliniques. Quelle évaluation faites-vous ?

Exact ! Clic’doc est opérationnel. Plus de 1000 praticiens de la santé travaillent avec cet outil dans les cabinets et les cliniques. Il y a un grand engouement sur ce produit. Il faut savoir que nous avons investi une matière grise inestimable pour concrétiser ce logiciel. Nous sommes très ambitieux pour que Clic’doc devienne une référence nationale, régionale et aussi internationale. Aujourd’hui, chaque pays doit développer des outils à l’échelle locale.

En réalité, Clic’doc et le DMA se veulent des réponses immédiates aux besoins exprimés par les professionnels de la santé. Après, si nous ne développons pas des solutions en Algérie, nous serons prisonniers du savoir-faire des autres pays. Je pense qu’il est vraiment temps de faire confiance à ce que nous produisons chez nous pour consommer algérien. Après, chacun dans son domaine, de montrer de quoi il est capable pour tracer une feuille de route pour les générations futures.

Djamila Kourta

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