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El Watan | Algérie | 11/10/2015
Adapter et optimiser au mieux les traitements des rhumatismes inflammatoires chroniques fréquents, tels que la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite, constituent principaux thèmes des travaux du 11e Congrès de rhumatologie organisé par la Société Algérienne de Rhumatologie (SAR) du 9 au 11 octobre à Alger.
Les travaux ont consacré également une série de communications sur la qualité de vie dans la prise en charge de l’arthrose à travers l’étude des co-morbidités et moyens thérapeutiques et non thérapeutiques dont l’objectif est d’améliorer la qualité de vie. « Une manière aussi d’aider les patients à travers l’éducation thérapeutique à une meilleure adhérence aux traitements », souligne le Pr Djoudi, président de la Société algérienne de rhumatologie et chef de service à l’hôpital de Douéra.
L’arthrose, maladie du siècle, constitue aujourd’hui la douleur quotidienne de nombreux Algériens. Il s’agit d’une maladie contraignante, voir handicapante, pour certains patients malgré les traitements. Le facteur génétique est souvent incriminé dans la l’apparition de la maladie qu’on ne peut malheureusement pas prévenir, souligne le Pr Djoudi. Il signale que des études sont actuellement en cours pour essayer d’identifier les marqueurs et classer les formes d’arthroses, de la plus sévère à la moins sévère, et adapter les traitements selon le niveau d’atteinte.
« Il est surtout important d’identifier celles qui vont évoluer vers un handicap afin de les traiter avec des moyens thérapeutiques tels que les biothérapies », a précisé le Pr Djoudi. Comme il a insisté sur l’hygiène de vie des patients pour tenter de diminuer leur poids, faire une activité physique, comme la marche, corriger les habitudes alimentaires.
Il faut savoir, a-t-il ajouté, que la douleur est omniprésente pour les patients actifs et inactifs, mais on la ressent mois lorsqu’on est actif. L’arthrose ne bénéficie actuellement que de traitements symptomatiques. Ils permettent de réduire la douleur, d’améliorer la fonction, la mobilité pour offrir une meilleure qualité de vie et plus de confort. A noter que d’autres thèmes, portant sur d’autres pathologies en oncologie, en pédiatrie, ont été débattus lors de ces travaux qui prennent fin aujourd’hui.
D. K.
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