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Revue de presse

L’implant cochléaire : Un autre casse-tête

El Watan | Algérie | 14/01/2007

Les progrès sont tels que l’on peut maintenant soigner un fœtus dans le ventre de sa mère, rendre la vue aux aveugles et aussi l’ouïe aux sourds. Ce dernier miracle est possible grâce à ce qu’on appelle « l’implant cochléaire ». Cette technique chirurgicale, qui consiste à poser une sorte de puce électronique reliée à un appareil externe, permettra à une personne atteinte de surdité totale d’entendre, d’apprécier les sons. Cette technique, développée par les Français dans les années 1950 puis par les Américains, est déjà bien maîtrisée chez nous.

De nombreux chirurgiens algériens en otologie sont au fait de ce traitement de la surdité, comme de la chirurgie de l’oreille, globalement. Le pionnier en la matière, chez nous, est le professeur Djennaoui, médecin chef du service ORL de l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger. Depuis quelques années déjà, il pratique avec son équipe cette intervention dans son service, mais cela se fait avec parcimonie, vu que l’appareillage en lui-même est très cher : l’implant peut coûter jusqu’à 20 000 euros, soit, environ 3 000 00 DA (trois cents millions de centimes).

Le simple citoyen ne peut s’offrir un tel « luxe » et l’Etat ne pouvait le prendre en charge. Au début, le nombre d’interventions était très réduit, puis il a commencé à augmenter. Il va atteindre, selon certaines indiscrétions, pour le programme 2007, 400 interventions, réparties à travers le territoire national. Une centaine dans l’Algérois, 60 à Blida, le même nombre à Beni Messous et une cinquantaine pour tout l’est algérien (B. B. Arréridj, Sétif, Constantine, Batna, Annaba, Skikda, Souk Ahras, Tébessa). La télévision algérienne a diffusé un reportage sur l’opération effectuée à Blida. Combien de centres pour ce genre d’interventions existent en Algérie ? Une étude française fait ressortir un centre pour 3 000 000 habitants, qu’en est-il en Algérie ? Si dans le centre du pays tout a été mis en branle, qu’en est-il de l’Est ? Le service ORL du CHU de Constantine est chargé de la gestion, en toute équité, de cet épineux dossier.

Médecins, orthophonistes, parents et associations de sourds s’interrogent sur le choix des bénéficiaires des premiers implants, les bases et les critères du choix. On s’interroge aussi sur la pratique de l’acte chirurgical ; quels médecins seront pressentis pour ce travail ? Le secteur public aura-t-il la primauté sur le privé ? A quand le lancement de cette campagne et comment ? La question est posée. Les cliniques ORL des CHU font peur, à l’exemple de celle de Sétif où l’existence d’un personnel qualifié fait défaut (médecins, techniciens, orthophonistes et rééducateurs spécialisés, et les équipements n’y foisonnent pas. Quant aux cliniques privées, bien qu’elles rendent service à la population mal prise en charge par le secteur public, elles font peur vu les tarifs qui s’y pratiquent. Malgré toute la bonne volonté des médecins ainsi que la maîtrise de la technique et la disponibilité des équipements, la méfiance des gens est omniprésente.

A Sétif, 90% des interventions en ORL touchent l’oreille et c’est le privé qui opère des patients venus de toutes les régions d’Algérie (Constantine, Annaba, Batna, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Béjaïa…). Ne serait-il pas plus judicieux d’implanter une clinique ORL, à l’image de celles d’ophtalmologie et d’oncologie qui sont en projet, ce qui rend malade ainsi la formation d’un personnel spécialisé qualifié ? Cet investissement ne fera que du bien à toute une population qui souffre en silence et surtout du silence… Les personnes atteintes de surdité, les parents et les médecins s’interrogent sur le déroulement de ce programme d’implantation et tout ce beau monde aimerait avoir un minimum d’information.

Nabil Leulmi

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