Nombre des malades sont poussés à poursuivre leur traitement au niveau des cliniques privées qui exigent, pour une simple intervention chirurgicale, une somme de 8 millions de centimes. La décision de la fermeture de ce service a créé un climat de mélancolie chez les patients, notamment ceux qui souffrent de troubles neurologiques sévères. Devant cet état de fait, ces malades se trouveront dans l’obligation d’attendre plusieurs mois pour pouvoir poursuivre leur traitement dans un bloc convenable.

Les malades qui nécessitent des interventions chirurgicales en urgence n’auront pas d’autres solutions, indique-t-on, que d’être transférés dans d’autres pavillons, pour ne pas accuser plus de retard dans leur traitement. A titre de rappel, le service de neurologie du CHUO est le seul au niveau de l’Ouest. Il enregistre quotidiennement un grand afflux de patients issus de différentes wilayas de la région. Il reçoit annuellement jusqu’à 6 000 cas de malades neurologiques.

G. F.