Dans le cadre des maladies à déclaration obligatoire, les services de la Santé Publique ont enregistré 216 cas de brucellose, appelée également fièvre de Malte. A ce propos, les principales sources de contamination des personnes gravement atteintes seraient une consommation de lait et ses produits dérivés, assez souvent douteux, commercialisés à moindre coût dans les marchés informels mais aussi à domicile par des pseudo-éleveurs. Par ailleurs, les mêmes services ont également enregistré 189 cas de leishmaniose cutanée.

Ces deux pathologies à genèse hydrique sévissent dans certains quartiers de la quasi-totalité des communes où l’hygiène est déplorable malgré plusieurs opérations effectuées par les services de prévention contre les insectes et rongeurs, principaux vecteurs de cette maladie.

En ce qui concerne l’envenimation scorpionique, depuis le début de l’année à ce jour, la direction de la Santé Publique a enregistré pas moins de 1051 personnes piquées par des scorpions, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées, car plus vulnérables, parmi lesquelles on déplore 2 victimes qui ont malheureusement perdu la vie cet été.

C’est durant les mois de juillet et août que le scorpion est le plus virulent, il sévit de jour comme de nuit aux alentours et à l’intérieur des maisons, vivant de préférence dans les interstices des murs non lissés et à proximité d’amoncellements de pierres, de déchets et débris de toutes sortes, renforcés bien souvent par le manque de l’éclairage public et les décharges sauvages. Notons que les régions des Hauts-Plateaux et celles du Sud ont toujours été en proie à ce fléau mortifère.

D. Smaili