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Horizons | Algérie | 28/07/2015
Un traitement médical efficace contre l’hépatite C sera bientôt distribué en Algérie. Contrairement à l’ancien traitement qui était efficace à 50%, celui-ci, mis récemment sur le marché, entraîne un taux de guérison de 95%. Une bonne nouvelle pour les personnes qui souffrent depuis des années de cette maladie virale dont le taux d’incidence est 4,2 cas pour 100.000 habitants, soit 1.600 nouveaux cas chaque année au niveau national.
Les hépatites virales, un groupe de maladies infectieuses appelées hépatites A, B, C, D et E, provoquent des affections aiguës et chroniques du foie et tuent près de 1,5 million de personnes par an. Les hépatites B et C étant les principales responsables de ces décès.
Ce nouveau médicament a été qualifié, hier, de « bonne nouvelle pour nos malades » par le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, lors d’un séminaire organisé à l’Institut Pasteur à Alger à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite. Le ministre a rappelé que cette journée offre l’occasion de mettre l’accent sur la gravité d’une telle pathologie et par la même insister sur l’importance que revêt la prévention, sachant que ces atteintes virales peuvent évoluer en cirrhose ou cancer du foie.
« L’Algérie a engagé un programme national relatif aux hépatites B et C et rendu obligatoire la vaccination des enfants et les personnes à risque contre l’hépatite B », a indiqué Boudiaf. Il a expliqué que cette maladie, trouvant des conditions favorables pour sa transmission (manque de mesures préventives multiples), touche de plus en plus de personnes « innocentes », notamment celles hémodialysées. S’agissant du traitement de cette maladie, le ministre a tiré la sonnette d’alarme. « La facture est des plus lourdes, dépassant largement les deux milliards de dinars par an », a indiqué le ministre, demandant aux experts d’élaborer des consensus de traitement pour l’acquisition des produits nécessaires à la prise en charge efficace et optimale des malades. Il leur a demandé également d’organiser une coordination nationale pluridisciplinaire pour la prise en charge des malades.
Le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Algérie, Keita, a annoncé qu’en Afrique, beaucoup reste à faire car plusieurs pays n’arrivent pas à vacciner les nouveau-nés.
M. Benkeddada
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